Après plus de 8 mois d’arrêt et un changement dans le mode de gestion puis qu’il est passé de l’Entreprise de transport de Constantine (ETC) à l’Entreprise de transport aérien par câbles (ETAC),le téléphérique ne reprendra pas service de sitôt.
Les usagers de ce mode de transport très prisé à Constantine devront patienter encore pour plusieurs mois avant de voire les cabines du téléphérique en service. Le organigramme de gestion de confié, récemment, à l’ETAC vient d’annoncer une exigence faite aux agents chargés de la gestion et de la maintenance du téléphérique qui doivent suivre une formation «spécialisée». Cette formation constitue la «principale» opération prévue dans le cadre de la restructuration de la gestion de ce moyen de transport décidée par le ministère de tutelle.
Ainsi, des cours spécialisés théoriques et pratiques seront dispensés aux agents ciblés par des experts de renommée pour permettre un fonctionnement «fiable et durable» du téléphérique. Les travaux de maintenance du système de fonctionnement du téléphérique seront lancés «après l’achèvement de ce cycle de formation considéré comme primordiale dans la nouvelle stratégie de gestion adoptée par les responsables concernés». Le téléphérique doit obéir à une révision générale après 22 000 heures d’exploitation qui ont été dépassé à Constantine de 3000 heures supplémentaires accordées par l’entreprise Verital seule habilité à délivrer les autorisation d’exploitation.
Notons enfin que le téléphérique de Constantine facilite le déplacement à plus 100.000 habitants des quartiers de Loucif, de Ziadia et de l’Emir Abdelkader et allège considérablement le trafic routier sur la région nord-ouest de la ville. Selon les statistiques établies par les responsables concernés, 20 millions de passagers ont emprunté le téléphérique de Constantine depuis 2008, date de sa mise en exploitation, avec une moyenne de 10 000 passagers par jour.