Depuis quelques années, les procès à l’encontre des anciens responsables et hommes d’affaires de l’ère Bouteflika se succèdent. Il s’agit cette fois-ci de l’ancien Ministre de l’Habitat et ancien wali de la wilaya de Mostaganem, Abdelwahid Temmar, dont le procès s’est déroulé durant ce mois de mars 2022.
Le 31 mars 2022, que le verdict était tombé, le juge du pôle pénal économique et financier de Sidi M’hamed a prononcé une peine de 6 ans de prison et 300 000 dinars d’amende contre l’ancien ministre du Logement, Abdelwahid Temmar, ce dernier a aussi été privé du droit de se présenter dans le cas des affaires immobilières dans la wilaya de Mostaganem.
Il avait également condamné les hommes d’affaires Tarek Noah Kouninef, Ali Haddad, Abdelmalek Sahraoui et Fares Sellal à trois ans de prison, assortis d’une amende de 100 000 dinars.
Le tribunal a acquitté l’ancien directeur de résidence de l’État, Hamid Melzi, tandis que les peines prononcées par le juge pénal économique et financier, contre le reste des accusés, varient entre deux et trois ans de prison.
Plusieurs hommes d’affaires impliqués dans cette affaire
Le ministère public a saisi la première chambre criminelle de la Cour d’Alger et a requis une peine de 7 ans de prison pour les accusés dans l’affaire de corruption. Parmi eux se trouvent des hommes d’affaires et des fils d’anciens fonctionnaires et cadres d’Etat. À leur tête l‘ancien ministre du Logement, Abdelwahid Temmar. Mais aussi M. Fayçal, L. Abderrahmane, L. Bachir et l’investisseur, Sahraoui Abdelmalek. Ainsi que l’ancien président du FCE, Ali Haddad, détenu à la prison de Tazoult à Batna, et Fares Sellal, fils de l’ancien Premier ministre Abdelmalek Sellal, .
La liste des accusés comprend également Melzi Hamid, « Haddad Omar, Metidji Youssef » et Tarek Noah Kouninef. Mais aussi des représentants de plusieurs sociétés accusées dans le dossier en tant que personnes morales.
L’affaire a été reprogrammée devant le Conseil après que les parties en cause ont fait appel des décisions préjudicielles. Délivré par le juge du pôle économique et financier à Sidi M’hamed. Qui variait entre 6 ans de prison, une amende de 300 000, et l’acquittement pour tous les accusés.