Les grands champions ne meurent jamais. Novak Djokovic l’a prouvé. Entre mai 2016 et ce titre décroché à Londres le week-end dernier, le Serbe a connu la pire (et longue) période de sa carrière. Revers cinglants et/ou précoces, blessure au coude. Un passage à vide qui a procuré une saveur toute particulière à la 13e victoire en Grand Chelem de sa carrière. «Voir mon fils dans les bras de ma femme lors de la remise des prix a été la sensation la plus merveilleuse de ma vie. Un moment magique, inoubliable. Quand j’étais en train de me dire que cet instant ne pouvait pas être plus parfait, il a crié Papa, papa ». J’ai craqué, submergé par l’émotion». «Au cours des deux dernières années, je n’ai clairement pas assez écouté ce que mon corps disait sur mes problèmes au coude. J’essayais de trouver des solutions ailleurs alors que la solution était en moi», confie-t-il dans une lettre publiée sur son site internet. «Merci à toutes les personnes qui ont cru en moi et m’ont aidé à remporter un autre trophée à Wimbledon.»
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