Nadal et Henin pour cinq majeurun
L’Espagnol et la Belge sont à la recherche d’un cinquième titre à Paris. Pour l’Espagnol, il s’agit de dépasser Henri Cochet et se rapprocher à une unité de Björn Borg, le seul qui peut aujourd’hui encore lui disputer le titre de meilleur joueur de tous les temps sur ocre. Henin peut fondre sur Steffi Graf (6 sacres) et Chris Evert (7). Les deux sont en reconquête. Nadal après avoir perdu pour la première fois à Paris l’année dernière, en huitièmes de finale. Henin après une retraite de deux ans. Mais les deux n’arrivent pas sur la même dynamique. Nadal est l’immense favori après être devenu le premier joueur à remporter les trois Masters 1000 sur terre. Henin vient de perdre au premier tour à Madrid. Mais comme Nadal, elle se sent chez elle à Paris où elle reste sur une série de 21 victoires de rang grâce à son triplé de 2005 à 2007 .
Suspense pour la place de N.1
La lutte pour la place de N.1 mondial est sublimée par la perspective pour Federer de battre un énième record, celui des semaines cumulées passées sur le trône (286) qui appartient encore à Pete Sampras. S’il reste N.1, Federer égalera l’Américain au lendemain du tournoi et le dépassera une semaine plus tard. Pour cela, il «suffit» au Suisse d’atteindre la demi-finale pour la 24e fois de suite dans un Grand Chelem. Nadal peut le dépasser à l’unique condition de remporter le tournoi et que Federer échoue avant le dernier carré. Le N.3 actuel Novak Djokovic a aussi une chance mathématique de devenir N.1 s’il remporte le titre et que Federer cède avant les quarts. Chez les filles, Serena Williams ne peut être détrônée que par sa soeur Venus à condition que celle-ci remporte le titre et qu’elle-même ne dépasse pas le troisième tour.
Quelle alternative chez les hommes ?
Derrière Henin et les soeurs Williams, il y a au moins une demi-douzaine de filles qui peuvent prétendre au titre tellement la hiérarchie est floue en ce moment. L’Espagnole José Maria Martinez et la Française Aravane Rezaï en ont offert l’illustration en s’imposant à Rome et à Madrid. Jelena Jankovic reste une valeur sûre. Mais les deux dernières lauréates à Paris, Ana Ivanovic et Svetlana Kuznetsova, semblent très fragiles avec des résultats décevants depuis leurs titres respectifs. Dinara Safina a nettement reculé dans les pronostics depuis qu’elle doit composer avec de graves problèmes au dos.
Joyeux bazar chez les filles
Derrière Henin et les soeurs Williams, il y a au moins une demi-douzaine de filles qui peuvent prétendre au titre tellement la hiérarchie est floue en ce moment. L’Espagnole José Maria Martinez et la Française Aravane Rezaï en ont offert l’illustration en s’imposant à Rome et à Madrid. Jelena Jankovic reste une valeur sûre. Mais les deux dernières lauréates à Paris, Ana Ivanovic et Svetlana Kuznetsova, semblent très fragiles avec des résultats décevants depuis leurs titres respectifs. Dinara Safina a nettement reculé dans les pronostics depuis qu’elle doit composer avec de graves problèmes au dos.
Federer et Serena le Grand pour le Grand Chelem
Vainqueurs de l’Open d’Australie, les deux N.1 mondiaux sont, par la force des choses, les seuls à pouvoir encore réaliser le Grand Chelem cette année, exploit rare et légendaire réussi pour la dernière fois par Rod Laver en 1969 et Steffi Graf en 1988. Tenant du titre, Federer semble avoir, malgré la présence intimidante de Nadal, plus de chances que Serena, victorieuse en 2002 mais pas très à l’aise sur terre battue. Le dernier homme à avoir remporté les deux premiers «majeurs» de la saison est Jim Courier en 1992. Jennifer Capriati reste la dernière chez les dames, en 2001. Federer, qui vise un dix-septième titre du Grand Chelem, arrive plus détendu que jamais après avoir battu presque tous les records. Serena est à la recherche d’un treizième trophée majeur.