Indéniables sont les tensions entre l’Algérie et la France et nombreuses sont les raisons à leur origine. Harkis, immigration ou encore propos choquants, le conflit algéro-français actuel connait des réactions différentes.
En effet, ce n’était pas tout beau tout rose entre l’Algérie et la France. Plusieurs goûtes ont été ajoutées à un vase déjà rempli du côté algérien, après le pardon du président français Emmanuel Macron adressé aux harkis et sa décision drastique au sujet des visas. Un ostensible ras-le-bol politique vient faire déborder le tout, suite aux déclarations de Macron sur le système algérien et l’existence de la nation algérienne avant 1830.
Pour rappel, Macron s’est attaqué récemment au système algérien et a remis en cause l’existence de la nation algérienne avant la colonisation française
La politique française réagit
Le président français a certes fait presque l’unanimité sur la réduction drastique du nombre des visas accordés aux pays du Maghreb notamment l’Algérie de 50%, cependant, des critiques françaises viennent briser l’éloge des décisions du chef de l’État français vivement soutenu par l’extrême droite.
Ces critiques sont signées Anne Hidalgo, la maire de Paris. Lors d’un entretien accordé au journal La Montagne, cette dernière s’est interrogé de façon oratoire « Je ne parle même pas de la crise diplomatique majeure déclenchée avec l’Algérie… Quelle nécessité ? »
La femme politique déplore que « la France a toujours été un pays dont la parole, singulière, compte. On voit comme elle est discréditée aujourd’hui ». Elle finit en prônant le dialogue « il faut retrouver le goût du dialogue et non plus du conflit permanent ».
D’autres figures de la classe politique sont sur la même longueur d’onde que la maire de Paris, tel Jean-Luc Mélenchon, député et candidat de la France insoumise à la présidentielle de 2022, qui estime que les dires de Macron ne font que « jeter de l’huile sur le feu avec l’Algérie ».