De nombreux enseignants se sont agglomérés au niveau de l’annexe du ministère de l’Éducation nationale à Ruisseau afin de laisser éclater leur colère suites aux événements tragiques de ce mois de mai
En effet, un rassemblement de syndicats d’enseignants s’est formé ce mercredi 26 mai 2021 à Alger afin d’exprimer leur colère due à la dégradation de leurs conditions de travail et à revendiquer une prise en charge des enseignants des enseignants à l’intérieur du pays qui souffrent d’insécurité et ont tenu à montrer leur soutien aux enseignantes agressé les semaines passées à Biskra et à Bordj Badji Mokhtar.
Répression violente des forces de l’ordre
Les manifestants déplore la énième présence des forces de l’ordre qui ont massivement, qui ont effectué au quadrillage de la zone, et ce, depuis tôt dans la matinée ; retardant ainsi la manifestation et empêchant les protestants de se rapprocher de l’annexe du ministère, et ce en les encerclant. Le mouvement de protestation a finalement décidé de changer d’emplacement et de manifester sur la placette de Ruisseau, où se situe la station de tramway.
Amélioration des conditions de paie et augmentation salariale
Lors de cet événement, les enseignants ont chanté l’hymne national et ont entonné des slogans dans lesquels ils demandent un meilleur salaire et expriment leur soutien aux enseignantes de Bordj-Badji-Mokhtar et de Biskra, qui elles, ont subis des agressions dans leurs logements de fonction, notamment en interpelant le ministre de l’Éducation, Mohamed Ouadjaout, sur la manière dont aurait réagi ce dernier si sa propre fille « se retrouvait dans cette position ».
Le ministère en question s’est, d’ailleurs exprimé, concernant les nombreuses grèves effectuées par les syndicats d’enseignant et se dit « étonné par les appels lancés par certains syndicats à l’organisation de mouvements de protestation et au boycott de tous les travaux administratifs et des examens officiels de fin d’année »et appelle au respect du référé promulgué par le tribunal administratif d’Alger le 24 mai, qui interdit « l’organisation de sit-in devant le ministère de l’Éducation nationale ».
Malgré la pression effectuée par le ministère, les syndicats ont réaffirmé leur position et leur volonté inébranlable de boycotter les cours revendique directement au président de la République de répondre à leurs requêtes.
En guise réponse à cette absence de réactivité chez les autorités compétentes, les différents syndicats ont annoncé le boycott des activités administratives. Cependant, le boycott d’examens importants tel que le baccalauréat qui aura lieu le mois prochain, n’a pas encore été décidé.