Terrorisme en Afrique : Tebboune explique sa « nouvelle approche »

Terrorisme en Afrique : Tebboune explique sa « nouvelle approche »

Le président de la République Abdelmadjid Tebboune s’est exprimé, ce dimanche 6 février, par le biais du ministre des Affaires étrangères, sur la question du terrorisme en Afrique. Le rapport a été présenté par Lamamra lors du sommet de l’UA à Addis-Abeba.

S’exprimant en sa qualité de coordonnateur de l’Union africaine sur la prévention et la lutte contre le terrorisme et l’extrémisme violent en Afrique, le chef de l’État a mis l’accent sur une nouvelle approche sans laquelle la bataille contre le terrorisme ne pourrait pas être gagnée.

En effet, Tebboune a affirmé que « la bataille contre le terrorisme et l’extrémisme violent ne pourrait être gagnée en l’absence d’une approche compréhensive basée sur un déploiement sur un double front ».

À ce propos, il explique que cette nouvelle approche doit être basée sur « la lutte contre les groupes extrémistes, mais aussi et surtout en termes de prévention et d’efforts de dé-radicalisation ».

En quoi consiste « la nouvelle approche » proposée par l’Algérie ?

Dans son rapport présenté par le chef de la diplomatie, Tebboune souligne que l’Algérie « a proposé au courant de l’année 2021 une nouvelle approche africaine, susceptible d’encadrer et de stimuler la prévention et la lutte contre ce fléau ».

Dans les détails, il précise que l’approche proposée par l’Algérie consiste à « impulser un nouveau souffle à l’effort collectif de prévention et de lutte contre le terrorisme et l’extrémisme violent ». Cela devra aussi tenir en compte « la situation d’instabilité que connait la région Sahélo-Saharienne et l’aggravation de la menace terroriste et des autres menaces connexes sur plusieurs régions du continent ».

De surcroit, cette vision est « basée sur une série de propositions visant à renforcer les efforts collectifs des États africains et les mécanismes de l’Union africaine en matière de lutte contre le terrorisme ».

Cela vise également, selon le même intervenant à « redynamiser les institutions et renforcer les mécanismes de l’Union africaine de lutte contre ce phénomène transfrontalier et dangereux, en intégrant les nouveaux concepts, moyens et ressources d’ordre normatif et opérationnel afin d’améliorer l’action africaine ».