La situation sanitaire connait ces derniers jours des chiffres de contaminations records que l’on n’a pas connu lors de la 3ᵉ vague. Face à une telle situation, plusieurs secteurs publics ont pris des mesures pour lutter contre la propagation du coronavirus.
Pour lutter contre la propagation du virus, plusieurs mesures ont été prises par le département de Benbouzid, mais aussi par le premier ministère et plusieurs autres départements ministériels. Cependant, plusieurs manquements sont dénoncés par les citoyens, notamment concernant les tests de dépistage.
Outre le faits qu’ils soient chers, aller faire un test au moment du pic, c’est prendre le risque de revenir à la maison sûr d’être contaminé, ou d’avoir contaminé les autres. C’est pour cette raison que la Tutelle a fini par donner le feu vert aux pharmacies de procéder au dépistage du covid.
Covid-19 : se faire tester dans les pharmacies est désormais possible
Les citoyens peuvent désormais effectuer leur test antigénique au niveau des officines, suite au feu vert donné par le ministère de la Santé, hier le 24 janvier.
La nouvelle décision ministérielle va permettre de rapprocher ce service du citoyen et ainsi atténuer la pression qui pèse sur les laboratoires d’analyses, une chose qui va sans doute baisser le risque de contamination.
Les prix pratiqués seront à partir de 1000 dinars, alors que la cherté des tests reste dissuasive pour la majorité des Algériens surtout si plusieurs membres de la même famille affichent des symptômes de la Covid-19. La décision du ministère donne droit au pharmacien de délivrer un document qui statue sur l’infection ou pas du patient.
Par ailleurs, le Dr Bitam, a fait savoir aujourd’hui que plus de 10.000 cas quotidiens surviennent chaque jour en Algérie alors que seuls 2.000 sont annoncés. Le spécialiste des maladies transmissibles et pathologies tropicales émergentes a notamment dénoncé les laboratoires privés.
Il a affirmé, dans un entretien accordé à nos confrères de Liberté, que « les chiffres annoncés chaque jour par le gouvernement ne concernent que les prélèvements de la PCR » et que « 50% des laboratoires privés ne déclarent pas leurs chiffres, ce qui n’est pas normal ! ».