S’il est un domaine où la Science fait des bonds spectaculaires en termes de bilans de santé basés sur des tests ADN, et que le rapport croissant de l’offre à la demande, conjugué à une évolution fracassante des logiciels de traitement de données, a rendu accessibles à tous, c’est bien celui de l’analyse génétique.
Il y a, à peine quelques années, des tarifs exorbitants les rendaient hors de portée de la plupart des bourses modestes, mais depuis peu, de tels tests se sont véritablement démocratisés aux USA, au contraire de l’Europe. La France continue d’ailleurs de se réfugier derrière des raisons d’éthique peu convaincantes pour justifier une frilosité excessive à l’idée de suivre l’exemple américain, en adoptant des lois à même de faciliter et de généraliser les tests ADN au citoyen lambda qui le souhaite. Des tests souvent réservés aux seules enquêtes de police et de justice. -Cela risque de créer des problèmes énormes, affirme un collègue pour justifier telle réticence de la part des pouvoirs publics ! Et, en guise d’exemple extrême, il n’y est pas allé par trente-six chemins : -Imagine un peu que de telles analyses révèlent que ton fils n’est pas ton fils ! ? Sacrés Frenchies !
Au-delà de vous renseigner sur la distribution généalogique de vos ancêtres, laquelle inclut jusqu’à l’empreinte d’un croisement éventuel avec l’homme du Neandertal, ces tests vous offrent une mine de renseignements sur l’état actuel de votre organisme, en termes d’allergies, d’intolérance à certains aliments, de sensibilité à certains produits, de troubles du sommeil, de résistance à l’alcool, etc… Me concernant, par exemple, une intolérance au lactose a été identifiée, des décennies après que des hectolitres de lait se fussent engouffrés dans la gargamelle et que Dionysos manquât à l’appel. L’eussé-je su plutôt, ma prostate serait prémunie de certains petits soucis. Mais bon, il vaut mieux le savoir tard que jamais !
En plus d’un intérêt personnel, essentiellement lié à un bilan de santé exhaustif, le côté le plus séduisant, à titre collectif, ce sont les renseignements, établis avec une excellente précision, sur la distribution de notre patrimoine génétique, lequel contient de véritables empreintes des interférences que nos ancêtres ont gardé de ceux qu’ils ont eu à côtoyer de gré ou de force à travers les temps et les époques de nos 2966 années d’histoire !
On apprend ainsi, à travers les résultats de mes propres analyses, moi dont les parents, grands-parents et arrières-grands-parents sont tous nés dans un ensemble de villages voisins situés à l’intérieur d’un cercle qui n’excède pas quelques petits kms de rayon, voire quelques centaines de mètres, bien avant que « nos ancêtres les Gaulois » n’occupent et ne transforment Larvâa-Nath-Iraten en Fort National en 1857 (conférant ainsi une probabilité nulle qu’il y ait eu quelconque croisement des roumis de 1832 avec mes aïeuls) que mon ADN contient 87,8% de gène nord-africain (on pouvait s’en douter !), 11% de gène européen (ceux de la péninsule Ibérique et de l’Italie additionnés), 0,5% d’un gène hybride nord-africain-oriental, 0% de gène purement oriental, 0% de gène sub-saharien, et un léger soupçon de gène néandertalien (ce qui peut se comprendre aussi, du fait que le croisement de l’homme du Neandertal avec l’Homo-Sapiens n’a pu s’effectuer qu’en Europe, il y a plus de 30.000 ans. Telle trace s’est donc inévitablement retrouvée encastrée dans les 11% de gènes italo-hispaniques).
Bien évidemment, ces résultats individuels ne peuvent en aucun cas servir de référence absolue pour nous permettre toute légèreté d’extrapolation à tous les Amazighs, c’est-à-dire à tous les Nord-Africains ! Mais, il est fort à parier que si des analyses ADN sont effectuées sur des échantillons représentatifs de toutes nos tribus, le gène oriental serait d’une extrême rareté ! D’ailleurs, il suffit de jeter un œil serein sur l’histoire pour s’en convaincre. Comment diable 7000 cavaliers, arrivés sur nos terres sans femmes ni enfants, peuvent-ils effacer la génétique de millénaires d’évolution ? À moins de faire intervenir la qadrat Allah ! Auquel cas, bien évidemment « temmet el-hikaya ! » (fin de l’histoire !). Quant à énoncer, d’une façon bien légère dans un manuel d’histoire destiné à nos petits chérubins, que l’Algérie est composée à 80% d’Arabes, autant s’en amuser tout en expirant profondément pour éviter de suffoquer par telle odeur nauséabonde de falsification, voire de putréfaction de nos propres corps, alors que nous ne sommes pas encore morts!
Pareille odeur me poursuit d’ailleurs depuis l’article « Questions aux Algériens » de Nourredine Boukrouh, paru dans Le Soir d’Algérie, en janvier 2016(*). Dans cette contribution, notre présidentiable éclairé s’acharne à démonter de façon quasi-atomique, avec un humour caustique dont la noirceur n’a d’égale que celle de la grotte hira, la raison d’être du calendrier berbère, lequel cumule allégrement 2966 années d’histoire et non pas 1438, comme l’exige notre rattachement forcé et quasi-irréversible à la « oumma » ! Monsieur Boukrouh se lâche en facéties peu académiques pour jeter le trouble sur le fait que nous affichions 2966 ans au compteur, soit un bon millénaire d’avance sur celui des enfants de Jésus et 15 siècles sur ceux de Mahomet, alors que, selon ses propres appréciations de ce que devrait représenter toute civilisation qui se vante d’un calendrier millénaire, nous ne pouvons nous targuer de nulle invention, de nulle technologie, de nul savoir-faire qui aurait laissé l’empreinte de « notre génie » sur l’évolution de l’humanité ! En gros, nous aurions 1000 à 1500 ans d’avance alors que la logique des conquistadors de tous bords voudrait que nous soyons relégués à la queue des peuples qui nous ont apporté moult avancées. La plus louable et la plus généreuse, vous l’aurez bien deviné, étant celle des banou-Hillal, ces messagers qu’Allah aurait chargé de nous sortir de notre état primitif avec le privilège tant convoité par d’autres peuples de nous rallier à la rahma du ciel d’Arabie !
Quoiqu’en pense Monsieur Boukrouh, ces 2966 années du calendrier amazigh représentent l’histoire de peuplades méditerranéennes pacifiques et l’empilement d’une période trois fois millénaire pendant laquelle les Amazighs n’ont jamais cherché à envahir ni empiéter sur quelconque contrée située en dehors de leur Tamazgha d’origine ! Je me ferais l’économie d’une démonstration éloquente en me contentant de vous faire remarquer qu’en termes d’avancées scientifiques, vos 1438 années post-hégirienne n’ont rien apporté non plus, sinon un acharnement « divin » à vouloir abrutir l’humanité entière, et ça continue en l’an de grâce 2966 du calendrier amazigh! Réaliser une telle performance, je vous le concède, nous en sommes bien incapables !
Ces 2966 années représentent la trace d’une sagesse et d’une osmose subtile avec dame nature que vous qui vous croyez plus orientaux que ceux qui gravitent autour de la Mecque et de Médine ne pouvez en transcender la portée humaine !
Ces 2966 années représentent la(les) griffe(s) de tous les envahisseurs qui se sont succédé sur nos terres pour chasser nos ancêtres des plaines fertiles et les obliger à se réfugier dans des montagnes peu accueillantes et peu propices à un quelconque épanouissement conforme à votre définition, sinon celui d’une vie paisible éloignée de toutes sortes de barbaries que les hommes, aidés de dieux factices, ont semé sur la planète pour piller les richesses d’autres hommes dont le seul tort est de vouloir cultiver leurs petits jardins de bonheur dans la paix du cœur et la sérénité de l’âme, en compagnie du silence des arbres, du chant des oiseaux, et du rire des enfants (***).
Ces 2966 Yennayers représentent la signature de notre façon d’entrevoir le monde et les hommes, un regard dénudé de toute tromperie aliénante. Nous n’avons pas eu besoin de recourir à quelconque prophète descendu de la montagne ou sorti d’une grotte pour dévoiler nos vices, nos vertus, nos forces ou nos faiblesses. Même si comme tous les peuples, aux quatre coins du monde, nous nous en remettons souvent au « créateur du ciel et de la Terre » pour apaiser nos peurs, nos souffrances, et offrir des jours meilleurs à nos lignées, nous n’avons jamais misé le bonheur des nôtres sur quelconque débordement de l’espace vital des autres : « ekh’thil a’vardhass (un empan), th’ekimedh dh’ilehna! » énonçaient nos vieux sages, pour nous mettre en garde contre tout appétit vorace ou tout penchant aux fortunes fugaces.
Ces trois millénaires représentent le flambeau d’une éducation orale qui se transmet naturellement sans secousses ni emportements. Comme le faisait remarquer, à juste titre, un lecteur du Matindz (Kichi, Urfane, ou Hend, je ne sais plus) nos mères et nos grands-mères étaient certes analphabètes, mais elles nous ont transmis des messages de bonne conduite, de respect, de courtoisie, de politesse, d’affabilité et de civisme, ces ingrédients essentiels à tout équilibre de vie en communauté que bien des pays, dits civilisés, ont du mal à inculquer à tous leurs citoyens, malgré les moyens faramineux dédiés à l’éducation des leurs ! Chez nous, les Amazighs, Monsieur Boukrouh, la bonne éducation commence d’abord à la maison. Elle se fait avant tout par la mère et la grand-mère (et là, je puis vous assurer que le fait de penser à ma propre grand-mère, disparue pourtant il y a 45 ans, me donne des émotions si fortes que j’ai envie d’arrêter ce texte et de verser quelques larmes à sa mémoire). Bien évidemment, dans votre référentiel d’analyse, à moins d’être un sacré geignard, un homme ça ne doit pas pleurer, sauf d’extase et de contemplation au voisinage du mont 3araft ! Est-il besoin de faire appel à une série d’énoncés complémentaires pour démontrer que notre société semi-matriarcale est en totale opposition de phase avec un certain message qui vous fait tous tourner la tête sans raison logique et qui fait de la femme une sous-citoyenne, juste bonne à voiler et cantonner dans les cuisines ?
Cependant, je vous le concède, vous avez raison sur un point ! Oui, nous somme arrivés pieds-nus au 20ème siècle, par la grâce des envahisseurs qui se sont succédé sur nos terres, mais faut-il encore admettre que si tous ces conquérants venus du nord et de l’est nous avaient laissés tranquilles, nous ne serions pas préoccupés par ces avancées technologiques et ce chaos global que tout le monde prédit pour bientôt et qui met en péril la survie même de l’espèce humaine. Et ce ne sont certainement pas ces grandes mosquées et ces gigantesques minarets que l’on construit à tout va, pour satisfaire la folie de quelque nabot-Léon, en mal de grandeur monnayée à coup de milliards de dollars, qui freineront la descente aux enfers !
Et si l’on suit la rhétorique et l’argutie de Monsieur Boukrouh, qui insiste et persiste sur le non-sens de nos 2966 ans d’histoire, alors les Grecs non-plus n’ont rien apporté à la civilisation ! Du fond de leurs tombes, Aristote et Platon apprécieront, Saint-Augustin et Massinissa se retourneront!
À ce stade, il est peut-être utile de rappeler le rôle positif que les Iroquois ont apporté à la confection des textes constitutionnels et donc aux bases mêmes de l’édifice démocratique américain. Les premiers dirigeants de la toute nouvelle nation se sont inspirés de la sagesse de ces tribus autochtones d’Amérique pour rédiger la constitution de leur pays: Le fameux « We, the people » est un calque reproduit intégralement de la philosophie Iroquoise ! Alors, pourquoi ne pas suivre l’exemple de cette grande nation pour confectionner et parapher une nouvelle constitution algérienne qui stipulerait d’emblée « Nous les peuples d’Algérie » (Mozabites, Chaouis, Kabyles, Touaregs, etc. y souscriraient certainement) tout en évacuant toute référence à quelconque déité, donc à toute religion, ainsi qu’à d’autres fausses constantes de la nation qui nous embrouillent bien plus qu’elles ne nous rassemblent ?
Bien évidemment, on le sait bien, sous votre angle de vue, oser telles affirmations est de la pure provocation ! Oui, probablement ! De la provocation destinée à ceux qui s’acharnent à apposer de force ce cachet contre-nature « nos ancêtres les Arabes » aux peuplades amazighs, alors que des interactions violentes avec d’autres occupants viennent tout juste de nous délaisser de l’étiquette « nos ancêtres les Gaulois » !
À cet égard, il est temps de laisser la génétique parler. Que nos compatriotes aux quatre coins du monde, ceux qu’un pouvoir aux ordres d’une conquête islamique sournoise a forcé à l’exil fassent le sacrifice de frais d’analyses ADN, ne serait-ce que pour remettre en question cette classification démentielle étalée sur un livre scolaire, laquelle expose un décompte des plus scabreux de la population d’Algérie, la répartissant en une majorité écrasante d’arabes et une minorité écrasée de Berbères !
Aux USA, il suffit de se rendre à la pharmacie du coin pour se procurer un kit à 30 dollars et se laisser guider. Il vous en coûtera 170 dollars de plus pour des analyses que vous aurez, au bout de 4 à 6 semaines, directement dans votre boiîte email ! Au total, vous aurez déboursé 200 dollars pour découvrir qui sont vos ancêtres, en plus de toute une série de données de haute importance concernant votre santé, lesquelles impliquent, bien évidemment, celle de votre filiation. Inutile d’insister sur le caractère préventif que peuvent avoir de telles analyses sur certaines maladies génétiques.
Des tests effectués sur un bon millier de personnes suffiraient certainement pour en extrapoler les résultats à l’échelle du pays. Au moins que nous sachions qui est qui, à défaut de savoir « qui a tué qui » pendant la décennie noire, et que la vie soit belle pour tous et qu’on arrête ces falsifications de l’histoire, celle de nos gènes, celle de nos seuls ancêtres… les Amazighs d’Afrique du nord !
Que nos compatriotes qui se disent arabes et fiers de l’être (si tant est que la génétique en apporte la preuve) sachent que nous les Amazighs ne sommes animés d’aucun sentiment de malveillance envers personne et ne caressons nul autre rêve que celui de nous réapproprier les valeurs de paix, de tolérance, sous-jacentes à l’harmonie collective d’un certain « itij, avehri, thilli » qui résume tout un art de vivre que les peuples situés à l’est du 30ème méridien et au nord du 37ème parallèle, ceux-là même qui se sont invités chez nous à travers l’histoire, ne peuvent en capturer les contours, malgré une présence sur nos terres qui s’étale sur des siècles avant Amirouche et Abane Ramdane !
Il est plus que temps que tout le monde apprenne à refréner ces entêtements de mystifications historiques et que nous nous gardions de ne léguer à nos enfants que le mensonge comme unique héritage ! On peut bien falsifier l’histoire, les envahisseurs de 1962 s’y acharnent sans répit depuis 54 ans, mais peut-on truquer les codes de nos 2966 années d’héritage génétique ? M. Boukrouh devrait le méditer et s’empresser de laisser parler ses gènes aussi, avant de s’aventurer à nous poser d’autres questions et nous livrer d’autres moqueries au lendemain de Yennayer 2967.
Avec tous ses moyens et toute sa logistique d’assimilation, la France n’a pas réussi à nous transformer en Gaulois en 132 ans d’occupation, ce ne sont pas des petits FLiN-tox désaxés qui réussiront à nous mettre à genoux pour nous diluer de force dans une « oumma » à laquelle nous n’appartenons pas, dussent-ils s’y acharner 1000 ans encore!
Par contre, combien même notre ADN démontre que nous ne sommes ni Gaulois, ni Arabes, nous vibrons en phase avec le monde et aspirons à ce que chaque habitant de ce petit caillou perdu dans l’univers intègre la splendeur d’un universalisme flamboyant d’humanité. Nos ancêtres n’ont peut-être rien apporté en termes d’avancées scientifiques et technologiques (pour reprendre le présidentiable M. Boukrouh) mais nous rêvons d’un monde qui, sans emprunter les canaux des trous de ver de l’espace temps (ces goulets spatio-temporels qui expliqueraient le fait qu’une journée auprès d’Allah vaut 50 années de décompte terrestre (!?), et que les Amazighs n’ont pas découvert pour justifier leur bond millénaire, toujours selon Boukrouh), vibre sur chaque parcelle aux rythmes de la sagesse et de la non-violence que nous ont transmis nos ancêtres. Et si la paix sur la planète ne vaut pas toutes les technologies du monde, alors il ne sert plus à rien d’espérer des lendemains meilleurs pour les peuples de la Terre ! Accélérez donc cette course insensée aux armements destructifs, pour les uns, et continuez d’ériger des minarets aliénants, pour les autres, tout en vous considérant plus évolués que nous, mais de grâce que l’on n’accuse pas les peuples amazighs de ne pas avoir su prémunir, du haut de leurs 2966 ans de sagesse, une humanité qui se fracasse et se suicide à force d’une prédisposition douteuse à l’artificiel qui évacue de facto la sève essentielle qui circule en chacune des veines de l’homo-sapiens, celle de l’enchantement subtil que procure, malgré tout, ce bref passage sur Terre.
Pour conclure, quel que soit le degré de désobligeance que les uns et les autres portent sur nos aïeuls et, par extension, sur toutes nos tribus, nous sommes fiers du calendrier amazigh, de son rayonnement et de la maturité affichée par nos 2966 ans de lignée, même si la juste mesure d’une vie paisible, celle que voulaient nous léguer nos ancêtres, s’est retrouvée happée par un tourbillon de mirages technologiques qui entrainera inexorablement notre postérité dans le même sillon d’extinction que celui de tous les peuples qui croient avoir hérité de la grâce de Dieu pour occuper la planète Terre ad vitae aeternam ! En tous cas, avec 0% de gène oriental, nous quitterons ce monde avec la satisfaction, si grossière fut-elle, que le syllogisme « tous les arabes sont musulmans, or tu es arabe, donc tu es musulman » ne s’applique pas aux Amazighs.
À ce propos, force est d’admettre que Mohamed Benchicou avait une sacrée longueur d’avance sur nous tous, quand, dans un papier que nous étions nombreux à pointer du doigt, il formula prestement « quand annoncera-t-on la mort des Arabes ? » (**). À l’époque, nous avions pris tel énoncé au premier degré, au point de lui attribuer, à tort bien évidemment, un caractère quasiment ségrégationniste, alors qu’il s’agissait bel et bien d’une position lucide, courageuse et avant-gardiste contre ce pouvoir d’andouilles et ses nombreux valets qui s’acharnent à faire vibrer, à résonance fatale, les gènes des Algériens sur un ADN contre-nature depuis que la dernière invasion de nos terres fut fomentée par nos nouveaux colons et exécutée par une armée des frontières aux ordres de Nasser et de l’Orient !
À vos kits génétiques, citoyens ! Ne serait-ce que pour donner raison à Kateb Yacine, à ammi Moh, et à tous les citoyens non-berbérophones qui ont toujours su qui étaient leurs ancêtres. Même si le vent du temps et de la soumission a fini par avoir raison de certains phonèmes séculaires en les rayant de leurs cordes vocales, leur courage, leur combat, leur engagement pour l’engeance et le gène amazigh n’ont jamais manqué à l’appel !