Par El-Houari Dilmi.
Le film-documentaire a eu un écho des plus favorables jusque chez les professionnels du septième art à Alger et ailleurs. Produit par la société «Cinéma-Jeunes» de production cinématographique et de distribution audiovisuelle, le film-documentaire de 52 minutes réalisé par Noureddine Zerrouki et produit par son frère Abdelahim Hafez Zerrouki sur un texte de Noureddine Zerrouki et Mohamed Guendouz, retrace l’histoire multimillénaire du noble équidé dans une ville toujours considérée comme le berceau originel du meilleur compagnon de l’homme. Avec des prises de vue à couper le souffle réalisées dans la région de Meghila à Tiaret, au dernier salon national du cheval, au haras national de Chaouchaoua la plus grande jumenterie en Afrique ou encore au centre équestre «Emir Aek», le film-documentaire fait notamment un grand zoom sur le cheval barbe dont la population en baisse constante est estimée à 300.000 têtes dans tout le Maghreb. Les métiers du cheval figurent également en bonne place dans le documentaire à l’image de la sellerie, la ferronnerie ou encore la maréchalerie. Le micro du réalisateur Noureddine Zerrouki donne également la parole à deux grands spécialistes du noble équidé, représentés en la personne de Khaled Mihoubi, connu pour être le grand barde des Hauts-Plateaux de l’Ouest et Daoud Abed, considéré comme l’un meilleurs connaisseurs du monde équin. Le film-documentaire, projeté en avant-première à Alger, «sera enrichi avec l’introduction de la dimension ‘aspect anthropologique et historique chez le noble équidé’», nous explique son producteur et scénariste Abdehalim Zerrouki, qui travaille sur d’autres scénarios pour la production de courts métrages «pour peu que les moyens suivent», espère-t-il. A noter, enfin, que la société «Cinéma-Jeunes» s’est déjà distinguée au plan national et international avec le film long métrage «El Mehna» plusieurs fois primé en Algérie et à l’étranger.
