Plusieurs centaines de citoyens flanqués de leurs enfants ont boycotté, hier matin, la rentrée de toutes les enceintes éducatives en signe de protestation de la non-réalisation d’un lycée dans leur commune.
Cette dernière qui compte près d’un millier d’élèves ne dispose toujours pas de lycée alors que des communes de moindre importance à l’exemple de Si Djillali Benamar et Ain Dzarit se sont vu offrir deux lycées alors que les besoins sont loin d’être identiques. Les protestataires ont donc haut et fort crié leur mécontentement sur la non inscription d’un lycée pour leur commune dont les élèves se trouvent pelotés d’un établissement à un autre et poursuivant dans des annexes ouverts au gré des humeurs.
Une politique du bricolage qui n’a que trop duré et pour laquelle ils tiennent informés les hautes autorités du pays et même du wali. Ce dernier loin d’être responsable de ce gâchis de par l’inconscience de ceux qui l’ont précédé ne peut que constater et n’a pas encore décidé de rien.
Cela intervient au moment où à l’autre bout de la wilaya, monsieur Bentouati procédait à l’inauguration du tout nouveau lycée ouvert à l’intention de 111 sur 800 places disponibles et à l’heure où le secteur de l’éducation amorce la politique dite des réformes. On y reviendra.