Tiaret: Même le mobilier urbain n’est pas épargné

Tiaret: Même le mobilier urbain n’est pas épargné

Par El-Houari Dilmi.

Tiaret: Même le mobilier urbain n’est pas épargné
Le phénomène prend des proportions si grandes qu’il commence à inquiéter sérieusement les responsables locaux et la population. En effet, le vol des bancs publics, avec l’arrachage des planches en fer forgé ou même en bois, suscite une grande réprobation chez le commun des Tiarétiens, à l’exemple de la place des Martyrs ou la place du «17 Octobre 1961» où les bancs ont pratiquement été tous dégradés, voire carrément volés.

«Il n’est pas rare de voir des jeunes munis de tournevis et autres outils venir dans ce jardin en plein jour pour déboulonner les planches en bois ou en ferraille; on a beau les combattre mais ils reviennent toujours à la charge», tempête Ali, propriétaire d’un local commercial près de la piscine semi-olympique.

Victimes de bandes organisées de vol de ferraille, ces bancs publics et autres avaloirs du réseau de voirie font l’objet d’un trafic connu de tous. Même les abribus, fontaines d’eau, trottoirs, et même les bacs à fleurs sont victimes de destruction et de vandalisme. Un phénomène qui prend de l’ampleur. Le mobilier urbain continue à faire l’objet de dégradations quotidiennes, à l’image du réseau de l’éclairage public dont les lampadaires, retapés à neuf, sont cassés quand les lampes ne sont pas volées.