Tiguentourine, 4e mandat de Bouteflika : sortie à Alger du nouveau livre de Mohamed Benchicou, dédié au mouvement Barakat

Tiguentourine, 4e mandat de Bouteflika : sortie à Alger du nouveau livre de Mohamed Benchicou, dédié au mouvement Barakat

Il s’agit de la première initiative littéraire qui s’inspire de la prise d’otage et des présidentielles algériennes. Sur fond d’une brûlante actualité, ce roman palpitant nous replonge dans les intrigues politiques algériennes de 2014. L’ouvrage est dédié « Au mouvement Barakat, à tous les Algériens qui refusent le règne des Familles et s’opposent à un quatrième mandat du président Abdelaziz Bouteflika et de son clan. »

« Comme prévu, le président algérien, très malade, agissant sous la dictée des puissances occidentales, a limogé les chefs militaires des services secrets et décapité ces derniers avant de se déclarer candidat pour un quatrième mandat de cinq années. Il était pourtant en piteux état : quasi aphasie, paralysie de toute la partie gauche du corps, absence de lucidité…L’on ne sait sous quelle tutelle l’Algérie vient d’être placée.. »

Celui qui parle ainsi est sir William Thompson, professeur émérite au Department of War Studies du King’s College de Londres, seul établissement au monde à proposer l’étude de la guerre et des conflits contemporains et dont l’une des utilités secrètes est de servir de boîte à idées au gouvernement britannique.

Sir William est le peronnage central du nouveau roman de Mohamed Benchicou, La Mission est sorti samedi 29 mars à Alger, (aux Editions Koukou). Le livre est taillé sous forme de thriller, autour de la prise d’otage de Tiguentourine et de la situation politique en Algérie. Le professeur était revenu bouleversé de la base gazière, exploitée par l’un des plus beaux fleurons de la couronne britannique. Il s’apprêtait à faire des révélations sur le marchandage sordide autour de Tiguentourine qui avait précédé l’attaque terroriste, sur la connivence entre des capitales occidentales, la pègre pétrolière internationale et l’autocratie archaïque locale qui ambitionnait de se reconduire pour un quatrième mandat…

Qui avait jeté dans les bras de Sir William la touriste belge de 17 ans dénommée Johanna ? On découvrira vite qu’elle ne s’appelait pas Johanna mais Tatiana, qu’elle n’était pas Bruxelloise, mais nous venait d’Ukraine, et plus exactement de Lviv, ville natale du milliardaire russe Mikhail Fridman, 17e fortune mondiale, et qui… avait postulé, quelques mois auparavant, pour l’acquisition de la base de Tiguentourine…

Sur fond d’une brûlante actualité, ce roman palpitant révèle les dessous d’une prise d’otage qui a défrayé la chronique, mais qui n’a pas livré tous ses secrets.

L’ouvrage est dédié « au mouvement Barakat, à tous les Algériens qui refusent le règne des Familles et s’opposent à un quatrième mandat du président Abdelaziz Bouteflika et de son clan. »

Il s’agit de la première initiative littéraire qui s’inspire de la prise d’otage et des présidentielles algériennes.

« La Mission » est d’ores et déjà en vente dans les librairies d’Alger (Koukou Editions – 500 DA)