Dans un revirement inattendu de la situation au sein de l’APC de Ammari à quelques kilomètres à l’Ouest de Tissemsilt, cette localité semble aller vers un blocage dont les répercussions seront très percutantes sur le quotidien des habitants, une situation qui a visiblement pris un virage dangereux du moment que l’affaire du jour est désormais sorti du siège de cette assemblée.
Sans doute que ce mandat municipal n’est vraiment pas le mandat de la tolérance et de la fraternité pour les membres de l’Assemblée Populaire Communale de cette municipalité. La tension entre élus est montée d’un cran après que sept membres de ladite assemblée composée de treize membres aient adressé une requête au premier responsable de la wilaya dénonçant le silence du Maire d’Ammari sur une affaire de squat d’une parcelle de terrain par une femme élue de cette assemblée en sus du bénéfice d’une aide pour la construction dans le cadre de la consolidation des habitations menaçant ruine.
En effet, connaissant sans doute que cette action est ouverte à plusieurs hypothèses et dont les répercussions demeurent imprévisibles et sans garantie, les sept membres se sont quand même engagés à dénoncer ces dépassements. Selon les informations recueillies sur place, les sept membres signataires de cette Assemblée avaient dénoncé par lettres adressées à toutes les autorités concernées le fait qu’un élu qui occupe la Présidence d’une commission puisse bénéficier de ces avantages et enfreindre les lois du foncier communal et a délibérément squatté une parcelle de terrain durant ce mandat au moment où l’actuel Maire n’a pas intervenu pour préserver le foncier communal du moment qu’il « le Maire » est le premier garant des biens de l’État dans une Commune notamment ceux appartenant à la commune.
Les signataires qui ont déjà boycotté plusieurs délibérations communales ajoutent que la sœur d’une élue qui est aussi élue dans la même assemblée mais habite dans une autre wilaya est tout le temps absente et n’est présente que par une procuration. En somme, cette action transmise aux responsables de la wilaya démontre le marasme qui caractérise déjà la relation entre élus eux-mêmes. Cette « rébellion » paraît pour les connaisseurs de l’APC comme un signe fort qui démontre que cette assemblée n’est vraiment pas homogène comme on laisse entendre et que la résolution des problèmes internes ne se fait sûrement pas par de tels comportements. Le conflit précisent-ils, est beaucoup plus profond et nécessite un sens de responsabilité d’abord et l’ouverture des canaux de communication pour les élus du peuple. Enfin, nos tentatives de joindre le P.APC et connaître sa version des faits sont restées vaines.
A.OULD EL HADRI