Le ministre Français de l’Intérieur, Gérald Darmanin, a déclaré en février dernier qu’il « ne faut pas juger les étrangers pour ce qu’ils sont, mais pour ce qu’ils font en bien ou en mal ». La politique Française concernant les titres de séjours connait ces derniers mois un durcissement palpable. Les refus et les retraits sont effectués avec plus de sévérité et de rigueur.
Le durcissement de la France de sa politique relative aux titres de séjours concerne en premier lieu «ceux qui commettent des crimes et des délits». Ceux la « doivent partir », déclarait toujours le ministre de l’Intérieur Français en février dernier, à Bobigny.
Une hausse des refus et des retraits des titres de séjour en France
Pour réaliser les objectifs de sa nouvelle politique, Gérald Darmanin à lancé une instruction datant du 29 septembre, conférant ainsi aux préfets « la possibilité de procéder à des refus ou retraits de titre de séjour ». Les préfets pour leurs parts ne semblent pas aller avec le dos de la cuillère, vu qu’entre le 1er octobre 2020 et le 1er mars 2021, pas moins de 1212 retraits ou dégradation de titres de séjours ont été effectués dans les préfectures françaises, selon les chiffres d’un bilan rapportés par le Figaro.
Outre les retraits et les dégradations, les chiffres rapportés par le journal Français indiquent également que le nombre total concernant les refus des titres de séjours a atteint les 17 412 refus, toujours entre octobre 2020 et mars 2021. La majorité de ces refus a été effectuée cependant pour des raisons plus classiques, notamment pour dossier incomplet.
Le Figaro cite dans son article le cas d’un ressortissant Algérien établi dans le département de la Drôme. Cet Algérien, condamné pour « violences en réunion, enlèvement avec séquestration », par la justice Française, a vu son titre de séjours retiré par le préfet de sa petite ville.
« Une hausse de 10 % » a été enregistrée en France concernant le refus de l’octroi et de la délivrance des titres de séjours suite à l’instruction du Darmanin. Certaines régions sont touchées plus que d’autres, indique le journal Français, Seine-Saint-Denis, où une communauté d’origine étrangère est concentrée, a connu une hausse des refus évaluée à +113 %, selon la même source.