En France, de nombreux Algériens vivent le calvaire en souhaitant renouveler leurs titres de séjour. En effet, ce pays, en adoptant la procédure tout numérique pour demander ou renouveler ce fameux document, a compliqué davantage le processus de l’octroi de ce document.
Comme est le cas pour plusieurs autres étrangers, de nombreux ressortissants algériens éprouvent des difficultés pour renouveler leurs titres de séjour. Vous vous souvenez peut-être de l’étudiante algérienne qui, à cause de ce système électronique, risque de perdre son travail qui finance ses études en France.
Un autre cas d’Algériens qui vit le calvaire à cause de cette procédure permettant l’obtention d’un titre de séjour, Fares. Ce dernier est un autre étudiant algérien qui n’a pas réussi à renouveler dossier suite à l’expiration de son titre étudiant.
De nombreux ressortissants étrangers se trouvent dans la même situation en France. Si ces derniers n’arrivent pas à décrocher un rendez-vous pour renouveler leurs titres de séjours, les annonces proposant des créneaux illégalement se multiplient sur la toile. Et ce, notamment en contrepartie de sommes colossales.
Renouvèlement de titre de séjour : la France fait face à un trafic de rendez-vous
Par le biais d’une enquête menée par FranceInfo, ce dernier a dévoilé un trafic de rendez-vous mené illégalement par des personnes sur internet. En effet, un rapport du sénat a déjà évoqué un commerce parallèle causé par la rareté des créneaux offerts par les préfectures en France.
Pour le CIMADE qui défend les intérêts des ressortissants étrangers, le gouvernement français est responsable de ne pas sécuriser suffisamment ses plateformes. Ce qui a provoqué, bien évidemment, la revente massive de ces rendez-vous.
Par ailleurs, contacté par FranceInfo, un de ces « commerçants qui mènent ce trafic a fait part de ses tarifications pour l’obtention d’un créneau. En effet, selon ce trafiquant de rendez-vous, le prix peut aller de 500 à 1000 euros pour un créneau en préfecture. Le trafiquant peut ainsi toucher jusqu’à 3000 euros par mois.
De son côté, le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, a fait état de 170 millions de tentatives déjouées depuis 2020. Il rappelle, par ailleurs, que chaque tentative de fraude constatée au niveau des préfectures en France, fait l’objet d’une plainte systématique.