Le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a présidé le conseil des ministres, le dimanche 11 décembre. Durant ce dernier, plusieurs sujets étaient à l’ordre du jour, dont une présentation sur le secteur de l’éducation pour une mise au point quant à la mise en œuvre des engagements du Président de la République au profit des enseignants.
Dans ce sens, le Chef de l’Etat a ordonné la titularisation immédiate de tous les enseignants contractuels du secteur de l’éducation, dont le nombre est de 59 987 et ce avant la fin février 2023 au plus tard. Mais aussi finaliser le projet de loi des enseignants avant le 31 décembre de l’année en cours. Si cette nouvelle a fait le bonheur de ces contractuels concernés, elle a été loin de ravir les étudiants de 11 Ecoles normales supérieures que compte le pays.
Les étudiants de l’ENS de plusieurs wilayas protestent contre la décision de titularisation des enseignants contractuels
En effet, cette nouvelle a fait monter au créneau, les étudiants des écoles normales supérieures (ENS), estimant que la démarche du président de la République fera d’eux des futurs chômeurs, ils ont entamé une grève générale illimitée pour protester contre une décision prise dimanche par le Chef de l’Etat, Abdelmadjid Tebboune.
La majorité des étudiants des 11 écoles normales que compte le pays, n’ont pas rejoint le mardi dernier, les salles de cours et ce en protestation contre la décision de titularisation de près de 60 000 enseignants contractuels décidée par le Président de la République lors du dernier Conseil des ministres tenus dimanche. La grève a été suivie par des rassemblements à l’intérieur des écoles normale supérieures d’Alger (Bouzaréah et Kouba), Constantine, Béchar, Sétif et Laghouat.
Les étudiants justifient donc ce mouvement par le fait qu’ils se voient prioritaires dans l’octroi des postes d’enseignants dans les trois paliers de l’éducation nationale, et que cette décision les privera don de postes de travail au cours des prochaines rentrées scolaires.