Les travailleurs communaux affiliés au SNAPAP ne baissent pas les bras. Ils reprennent la protestation en dépit des ponctions sur salaires retenues à leur encontre par le wali Mohammed Bouderbali. Jeudi dernier, ils se sont mobilisés pour observer un sit-in devant le siège de la wilaya de Tizi-Ouzou. Ils étaient nombreux à prendre part à ce «rassemblement pour défendre nos revendications».
En plus de l’exigence de la satisfaction de leur plateforme de revendications forte de plus d’une dizaine de points (dix-sept exactement), les communaux dénoncent «les atteintes aux libertés syndicales et au droit de grève, les intimidations et les pressions qui touchent les syndicalistes». L’intervention du wali, lors de la dernière session ordinaire de l’APW, du 29 juin dernier, a, semble-t-il, «exacerbé les délégués syndicaux du SNAPAP quant à la grève des communaux que le premier magistrat de la wilaya avait qualifié de «sauvage et immorale», assortie d’une décision de retenues sur les salaires des travailleurs. «Des salaires qui ne couvrent même pas les dépenses et exigences de nos familles pour une moyenne de quinze jours», commente un délégué.