Les étudiants de la Faculté des Sciences Économiques, Sciences de Gestion et Commerciales (FSEG) de l’université Mouloud Mammeri de Tizi-Ouzou ont animé ce 06 Mars une conférence de presse au niveau de la même faculté, afin de dénoncer la situation de blocage que vit leur faculté depuis plusieurs semaines.
Lors de cette conférence, les étudiants du COINSECO, structure syndicale représentant les étudiants de ladite faculté, ont tenu à réitérer leur principale revendication qui est le départ de la doyenne de la faculté, la Pr.Malika Ahmed-Zaid, qu’ils accusent d’être responsable de la situation actuelle dans laquelle est plongée leur faculté , la doyenne refuserait toute forme de dialogue avec les étudiants selon les les déclarations de ces derniers.
Les étudiants ont également tenu à dénoncer les pratiques « moyenâgeuses » de la première responsable de leur faculté: en effet, cette dernière aurait évité une réunion élargie avec les enseignants et les étudiants de la faculté en programmant une réunion à la même heure avec un groupe d’étudiants qui ne font partie d’aucune structure syndicale au sein de l’université, un acte que les étudiants qualifient de « bassesse ».
Les étudiants ont également évoqué la visite du ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique Tahar Hadjar hier 05 mars à l’université de Tizi-ouzou, une visite qui devait permettre de trouver des solutions aux problèmes actuels de l’université.Répondant à une question relative à la présence d’un groupe d’étudiants envoyés par l’administration à cette réunion, les membres du COINSECO ont précisé ne pas avoir d’éléments permettant d’affirmer que le ministre aurait reçu une fausse délégation d’étudiants.
Les étudiants ont également tenu à dénoncer les propos du recteur de l’université, le Professeur en médecine Said Ouardane, qu’ils ont qualifié de « diffamatoires »: en effet, le recteur avait dénoncé dans un communiqué ce qu’il appelle « la manipulation des étudiants par des délinquants soutenus par une presse avide de scoop ».
Il est à préciser que cette conférence de presse intervient dans un contexte très tendu, alors que la faculté des sciences économiques de l’université de Tizi-Ouzou est bloquée depuis plusieurs semaines par les étudiants réclamant le départ de la doyenne.