En cette fin de mois de juillet 2016, on enregistre une abondance de produits agricoles dans les plaines de Souamâa, notamment sur des terres que certains ont voulu destiner à l’implantation d’une zone industrielle.
D’une superficie totale de 350 ha, ces terres renferment des cultures de blé dur, d’orge, de pomme de terre, de sorgho et d’avoine.
Pas le moindre centimètre carré n’est laissé en jachère par les propriétaires dont l’activité agricole se pratique de génération en génération. Selon le porte-parole de l’Association des propriétaires des terres agricoles d’Aït Zellal (Souamâa), Akli Bousnadji, 50 à 60 ha ont été consacrés à la culture de blé dur et autant à celle de l’orge, soit une production d’environ 1 800 quintaux de blé dur et autant d’orge.
Selon Sid-Ali Chebah, cadre dirigeant à la direction des services agricoles (DSA) de la wilaya de Tizi Ouzou, la moyenne de production est de 25 à 30 quintaux de céréales à l’hectare.
Le reste des terres a été consacré, à la culture de la pastèque, de la pomme de terre, du sorgho et de l’avoine. Ces terres, que certains sous prétexte d’encourager l’industrie ont voulu s’approprier, sont en cette saison agricole – comme les précédentes d’ailleurs – très rentables.
Au-delà de l’intérêt économique, la vue de ces vastes plaines où le jaune brun du blé et de l’orge côtoie le vert de la pastèque, mais aussi la pomme de terre et le sorgho, est un paysage sublime.
Pour un amoureux de la nature, il suffit juste d’emprunter le chemin non encore classé reliant Boubhir à partir de la RN 12 à Illoula Oumalou. Dans les pays développés, des terres agricoles comme celles de Souamâa auraient même encouragé l’ »agritourisme », c’est-à-dire l’activité touristique en rapport avec l’agriculture.
Autrement dit, deux activités à essence économique dans un seul secteur. Il convient de noter que l’ »agritourisme » ne nécessite pas d’énormes investissements. Il suffit juste d’une réflexion relevant du rationnel.