Les appareils des services de sécurité de Tlemcen ont établi une liste préliminaire d’environ 300 accusés parmi les dangereux barons de contrebande de trafic de drogues qui entrent en Algérie en provenance du Maroc, en particulier par la zone frontalière sur le territoire de la wilaya de Tlemcen en parallèle à la ville marocaine d’Oujda sur une longueur de 170 kilomètres a-t-on appris de sources concordantes.
Les données sécuritaires ont confirmé que ces personnes impliquées disposent de différentes armes en leur possession, y compris des pistolets, des fusils automatiques et semi-automatiques spécialement de type Beretta, de même que certaines de ces armes, dont beaucoup ont décrits comme étant dangereuses et de haute technologie obtenues par ces barons de leurs associés et fournisseurs parmi les producteurs Marocains de kif traité et cannabis, ainsi que d’autres matériels d’espionnage, tels que des « Talkie walkie, des jumelles équipées de dispositifs laser et GPS « dispositifs GPS » pour espionner les services de sécurité, ce sont des armes et équipements de fabrication israéliennes introduites par les Marocains au Royaume, après des contacts avec les services de renseignement israéliens – le Mossad, avant d’être livrés aux barons Algériens engagés dans des activités de contrebande dans les zones frontalières avec le Maroc en particulier Bab El Assa et Ben karama, Slam, Boukanoun ainsi que Zaouia, Maghnia et d’autres régions a-t-on indiqué.
Ceci représente un développement dangereux dans l’activité des barons que des données confirment que leur fortune s’est terriblement accentuée au cours des trois dernières années, qui se comptent à des milliards de dinars menaçant l’économie nationale , qui sont le produit du trafic de drogue et les échanges de produits alimentaires et de carburant algérien. Ces armes sont également utilisées pour contrer les dispositifs des services de sécurité nationale, en particulier les gardes frontières et les forces de sécurité au cours des cours poursuites et des embuscades, sans compter les règlements de comptes entre barons. L’incident qui a eu lieu dans le village de « Batim », frontalier avec le Maroc, qui a coûté la vie à une personne qui a été liquidée par balle avec un pistolet, est l’un des épisodes de ce dossier, qui menace la sécurité nationale.
Touffik