Cette année a été propice à l’affectation de nombreux logements surtout locatifs au profit des citoyens de la wilaya, notamment ceux logés dans des conditions précaires.
Le secteur de l’habitat, toutes formules confondues, a figuré au centre d’une tournée d’inspection effectuée, samedi dernier, par le wali de Tlemcen dans les communes de Mansourah et de Tlemcen. Parmi les chantiers visités figuraient notamment ceux de l’AADL confiés à une entreprise turque, implantés dans la zone géographique de la nouvelle ville d’Oujlida et sur les hauteurs de la commune de Mansourah, à proximité du pôle universitaire dont les travaux ont été lancés en novembre 2015.
La livraison des 2600 logements (sur les 5800 dont a bénéficié la wilaya) est prévue en mars 2018, ce qui permettra à une partie des 8000 souscripteurs de l’AADL 2, qui se seront acquittés des 4 tranches de versement, de prendre enfin possession de leurs logements locatifs. Leur attente aura duré 5 ans, mais ils seront mieux lotis que ceux de la formule 2001/2002 dont l’opération n’est pas totalement achevée. Cette année a été propice à l’affectation de nombreux logements surtout locatifs au profit des citoyens de la wilaya, notamment ceux logés dans des conditions précaires.
Depuis le mois de juillet dernier, les opérations de relogement se sont multipliées touchant les daïras et communes de Maghnia, Ghazaouet, Sebdou, Remchi, Ouled Mimoun, Aïn Tellout, Béni Snous, Sidi Djilali, Hennaya, Tlemcen. C’est un volume de plus de 3000 logements destinés aux citoyens, selon les différentes variantes pour lesquelles ils ont opté, qui a été affecté. Jamais auparavant un tel quota n’a été réalisé et mis en exploitation dans un délai rapproché. Concernant l’habitat rural, la wilaya a bénéficié de 10 258 logements ruraux, dont plus de 7000 attribués depuis 2014. Malgré les efforts des pouvoirs publics en matière de multiplication des chantiers d’habitat à travers la wilaya dont la population dépasse le million d’habitants, la forte pression sur la demande de logements ne semble pas diminuer. Au contraire, les listes des demandeurs s’allongent chaque jour auprès des APC étant donné les prix prohibitifs des locations en vigueur auprès du privé et l’inaccessibilité de la pleine propriété pour la majorité.