La sûreté de wilaya de Tlemcen a dressé son bilan relatif aux affaires de cybercriminalité traitées par ses services durant les six premiers mois de l’année en cours. Ainsi, pas moins de 19 affaires liées à ce nouveau fléau social ont été traitées par les services de la police judiciaire. Ces affaires traitées sont surtout liées au piratage informatique, menaces, injures, actes d’arnaque, diffamation, publicité, vente d’arme à feu et chantage. Selon le communiqué de la cellule de communication et des relations publiques de la sûreté de wilaya, 30 personnes ont été interpellées par les services de police qui disposent aujourd’hui de tous les moyens nécessaires pour une lutte efficace contre ce crime, précise le communiqué. Par ailleurs, en vue de sécuriser le cyberespace et lutter contre ce genre de crime, il a été procédé à la création de services spécialisés dans la lutte contre la criminalité liée aux technologies de l’information et de la communication (TIC) notamment pour analyser les infractions pénales liées à la cybercriminalité, diligenter des enquêtes judiciaires dans ce domaine, et réaliser des copies et des analyses de supports numériques. Ces services seront appuyés par des experts, des ingénieurs et des spécialistes dans les nouvelles technologies de l’information et la communication. Cette nouvelle forme de lutte contre la cybercriminalité, initiée par la direction générale de la Sûreté nationale (DGSN), vise à protéger les personnes, les entreprises, les institutions, qui sont de plus en plus victimes des cyber-menaces (escroquerie, piratage et vol de données, menace, chantage, atteinte à la vie privée, diffamation, atteintes aux systèmes d’information et infrastructures critiques, fraudes, crimes économiques, espionnage économique, atteinte à l’ordre public). Il faut souligner dans ce cadre, que les cybercriminels et autres fraudeurs recourent, ces deux dernières années, à des techniques complexes utilisées généralement par des bandes bien organisées, tels que le détournement des informations d’une carte bancaire d’un consommateur pendant son utilisation (le skimming), ou l’usurpation des identités, notamment.
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