Tlemcen – Eau potable: l’ADE reprend la main

Tlemcen – Eau potable: l’ADE reprend la main

Khaled Boumediene

Tlemcen – Eau potable: l’ADE reprend la main
Le ministre des Ressources en eau, Hocine Necib, a exhorté, hier à Tlemcen, les responsables de son secteur à recourir à la télégestion des réseaux de raccordement aux systèmes de dessalement, pour une optimisation de la gestion des ressources, le contrôle en permanence des installations, et la réduction des coûts d’interventions et déplacements et ce, à l’occasion de la mise en service de la station de pompage de Sidi Hfif, dans la commune de Terny, pour le refoulement des eaux de dessalement aux chefs-lieux des cinq communes (y compris leurs agglomérations) : Terny, Ain Ghorabba, Béni-Bahdel, Azail et Béni-Snous. Il a ajouté que, d’ici 2020, toutes les communes du pays seront intégrées à l’Algérienne des eaux pour soulager les APC de la gestion de l’AEP. Accompagné du wali de Tlemcen, Benyaiche Ali, et des cadres de son secteur, le ministre des Ressources en eau, a entamé son périple, par l’Institut panafricain des Sciences de l’eau, des Energies renouvelables et des Changements climatiques à l’Université de Chetouane où des explications lui ont été présentées, sur cet établissement, créé en octobre 2014, par la Commission de l’Union africaine, afin de former des experts et cadres de direction, produire et diffuser des connaissances nécessaires et combler les lacunes du paysage universitaire africain. M. Necib s’est réjoui du rôle que joue ce partenaire indispensable au développement durable de l’Afrique, à l’heure de relever les défis mondiaux tels que l’adaptation aux changements climatiques et l’approvisionnement durable en eau et en énergie, en Afrique. Il a, de ce fait, montré sa satisfaction pour la qualité de l’enseignement supérieur de haut niveau que propose cet institut qui offre des formations de troisième cycle conformes aux normes internationales et mène des études de Recherche appliquée dans les domaines de l’énergie, de l’eau et du changement climatique.

M. Necib s’est rendu, ensuite, dans la commune de Kasdir (wilaya de Naâma) où il a donné le coup d’envoi du lancement, dans les réservoirs principaux (4×5000 m³) de Chott El Gharbi, de l’alimentation en eau des communes d’El Gor, Sebdou et El-Aricha, situées au sud de la wilaya. Louant l’impact bénéfique sur les populations des 16 communes de Naâma, Sidi Bel Abbes et Tlemcen, de ce grand projet de transfert des eaux, doté de 60 forages, 690 km de conduites d’adduction, 25 réservoirs, 11 stations de pompage, 60 stations de forage et 01 centre de télégestion. La capacité d’eaux produite par ce projet est de 20.000 m³/jour.

Le ministre a annoncé qu’une étude portant sur l’exploitation des eaux de Chott El Gharbi, dans l’irrigation des terres agricoles, dans les wilayas de Naâma (3.000 ha), Sidi Bel- Abbès (1.500 ha) et Tlemcen (1.500 ha) a été lancée récemment, Le ministre a pris connaissance du contexte hydrogéologique et pédologique du site et s’est enquis des installations de ce périmètre irrigué, et des possibilités de son extension1. Le ministre devait clôturer sa visite à Hennaya pour s’enquérir des travaux du programme d’urgence de la station de traitement de Sekkak, et procéder à la pose de la 1re pierre du projet d’irrigation de 6.000 ha de Tafna-Isser.