Tlemcen : Infrastructures sportives, une priorité pour les banlieues

Tlemcen : Infrastructures sportives, une priorité pour les banlieues

Par M. Zenasni 

Certes, le logement et le chômage des jeunes restent toujours une priorité, cependant, les revendications pressantes de cette catégorie de la population se cristallisent sur d’autres préoccupations.

Lors du long périple effectué par le chef de l’exécutif à travers les localités, notamment celles du sud du chef-lieu de la wilaya, Attar, Terny, Aïn Ghraba,Béni Mester , ce sont les jeunes, qui sont allés à la rencontre du wali, pour demander des infrastructures sportives – que ce soit à Terny ou à Aïn Ghraba.

La demande était la même : les jeunes demandent la construction de stades, ce qui augure une nouvelle approche pour l’avenir ; le fait que les jeunes s’intéressent au sport est en soi quelque chose de rassurant. A cette demande pressante, le wali a répondu favorablement en instruisant les APC de remettre en l’état des aires de jeux déjà existantes : à Hennaya, le stade communal sera doté d’une tribune d’une capacité de 8 000 spectateurs, il en est de même pour les terrains de jeux de Béni Mester et celui de Attar , qui se trouve en pleine forêt des Petits Perdreaux.

Dans le même contexte, une solution a été dégagée pour satisfaire les jeunes du quartier d’El Koudia , cette opération n’a pas nécessité un grand investissement, mais tout simplement une prise de décision réaliste : le marché couvert était déserté depuis longtemps et sa reconversion en salle omnisports était une idée judicieuse à laquelle il fallait tout simplement une présence d’esprit pour récupérer ce bien devenu obsolète .

Lors de cette visite de travail, on a pu constater à Aïn Douz, dans la commune de Béni Mester, la réalisation d’un magnifique CEM de 1 000 places avec une grande annexe sportive et des logements de fonction, par une entreprise privée dans un délai record de… 7 mois .

Cette infrastructure a été pourtant réalisée sur une assiette rocheuse et accidentée. Ce nouveau lycée de Aïn Douz est un vrai joyau, il est peut-être unique dans la wilaya de Tlemcen eu égard à son architecture et sa position géographique. Mais, la satisfaction du wali sera de courte durée quand il s’attardera sur les travaux du centre de loisirs à Imama dans la commune de Mansourah.

En effet, cet ouvrage qui devait être réalisé en quelques mois, tenez-vous bien !, accuse un retard de… 14 ans, alors que le lycée de Aïn Douz a été prêt en 7 mois. Là, se pose avec acuité le choix de l’entreprise et le degré de sa qualification et bien sûr le processus de suivi de la part du maître de l’ouvrage.

En conséquence, si des entreprises sont à féliciter, d’autres méritent d’être blacklistées et ce n’est pas les vrais professionnels du bâtiment qui vont s’en plaindre. Sur un autre registre, celui du logement, que ce soit à Béni Mester ou ailleurs, le wali a laissé les responsables d’entreprises se prononcer sur les délais de réalisation des travaux. Cette démarche, il est vrai, mettra les entrepreneurs devant leurs responsabilités pour tenir leurs promesses.

A travers ces mêmes lignes, nous évoquions récemment une course contre la montre pour le secteur de l’habitat.

La plupart des projets en cours seront achevés fin 2019. On apprend que le chef de l’exécutif donnera aujourd’hui une conférence de presse sur les ondes de Radio Tlemcen pour expliquer dans les détails l’état des lieux de ce secteur névralgique.

M. Zenasni.