Khaled Boumediene

Animant un point de presse à l’occasion de la cérémonie d’installation du nouveau directeur de la direction de la Casnos de Tlemcen, M. Chawki Acheuk a soutenu que «la Caisse qui est aujourd’hui au service de plus de 900.000 non-salariés (450.000 en 2014), se porte bien, selon nos études et diagnostics menés pour jauger la santé financière de la Caisse, même si quelques objectifs n’ont pas été encore atteints par la Casnos». «En passant de 35 milliards DA en 2014 à 70 milliards DA en 2017, les recettes ont doublé, ce qui a permis un meilleur équilibre et une aisance financière de la Caisse, qui nous mettront à l’aise à l’avenir, mais cette situation confortable nous oblige quand même à redoubler d’efforts pour étendre l’assiette des cotisants et leur nombre et contribuer à la préservation du système national de sécurité sociale, car un grand nombre de non-salariés ne versent pas leurs cotisations à la Casnos.
Cela dit, la rationalisation des dépenses des médicaments et l’amélioration de la qualité du service figurent toujours parmi nos priorités», a précisé M. Acheuk, soulignant que «la Caisse qui ne comptait, il y a quelques années, que 2,7 cotisants pour un retraité, est passé aujourd’hui à 4,6. Nous sommes dans les normes de 4,5 à 5 cotisants pour un retraité. En outre, l’allocation de retraite peut atteindre aujourd’hui un montant de 20 millions de centimes par mois, elle est passée de sept fois le Smig, il y a quelques années, à quinze fois le Smig aujourd’hui».
Rappelant le déploiement et l’évolution très rapides de la Caisse durant ces dernières années, le directeur général a indiqué que la Casnos est passée de 13 à 49 directions de wilaya (deux à Alger), et en trois ans, près de 136 nouveaux centres ont été ouverts dans le cadre de la mutualisation afin de mieux se rapprocher des assurés et leurs ayants droit, le DG de la Casnos a lancé un appel à tous les non-salariés retardataires pour «se rapprocher de la Caisse avant l’expiration du délai fixé au 31 décembre, afin de régler leurs cotisations et gagner au moins une année de cotisations de plus dans le calcul de leur pension de retraite plus tard et de bénéficier en outre par le biais de leurs recours de la suppression d’au moins 50% de leurs pénalités de retard. Il n’y aura pas d’impôts pour ceux qui ont les moyens de cotiser, car la convention avec les services des impôts permettra de déduire leurs cotisations des charges fiscales auprès des impôts».