Le ministre de la Justice, Lotfi Boudjemaâ, a affirmé hier, mardi, qu’il n’hésitera pas à appliquer la loi contre toute personne qui exploite les réseaux sociaux pour porter atteinte à l’État algérien ou à ses institutions.
Lors de sa réponse aux préoccupations des députés à l’Assemblée populaire nationale (APN), il a insisté sur le fait que l’Algérie ne se construit pas par l’insulte, la diffamation ou le dénigrement.
Il a également mis en garde contre toute atteinte aux institutions de l’État sous couvert de liberté d’expression.
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Le ministre a souligné que les droits des citoyens sont de plus en plus violés via Facebook, affirmant qu’il ne pardonnera pas les personnes impliquées dans de tels actes. Il a promis que la loi serait appliquée avec fermeté dans ces affaires, sans aucune tolérance.
Le ministre de la Justice met en garde contre l’exploitation des reseaux sociaux pour porter atteinte à l’État
Concernant la question des prétendus « prisonniers d’opinion », le ministre de la Justice a affirmé que la justice algérienne traite les dossiers conformément à la loi, niant l’existence de tout prisonnier d’opinion dans le pays.
Il a rappelé que l’Algérie est un État de droit, depuis la Constitution jusqu’aux législations et aux engagements du président de la République, tout en mettant en avant son ouverture aux critiques dans le respect de l’éthique.
Il a expliqué que les allégations concernant la convocation de militants d’opinion par la justice algérienne ne sont que des rumeurs propagées par les ennemis de l’Algérie pour ternir son image.
Le ministre a réaffirmé que la liberté d’expression est garantie à toute personne qui respecte les limites de l’éthique, précisant que les lois algériennes protègent les citoyens sans restreindre les libertés.
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Il a également noté que le peuple algérien n’acceptera pas l’insulte, la diffamation ou le dénigrement, considérant que le respect des valeurs éthiques est essentiel dans tout débat public.
Par ailleurs, il a souligné que les amendements inclus dans le projet de loi organique concernant le tribunal des conflits visent à améliorer son fonctionnement et à simplifier ses procédures, afin de servir la justice avec une plus grande efficacité.