Quelques jours après avoir conclu une paix des braves avec Sonatrach, le pétrolier français Total lance la réalisation de son usine de lubrifiants à Oran. La première pierre de la nouvelle unité a été posée mercredi à l’occasion de la visite de travail du Premier-ministre, M. Abdelmalek Sellal dans la capitale de l’Ouest. Total dissipe ainsi le dernier nuage susceptible d’assombrir ses horizons Algérie. La nouvelle usine qui s’étendra sur un terrain de 41.000 m2 dans la zone de Bethioua devrait démarrer dès la fin de l’année 2018 avec une capacité de production de 40 000 tonnes par an avant d’être multiplié par deux. Elle fabriquera des huiles moteur pour les véhicules légers, des huiles moteur pour les véhicules lourds, des huiles hydrauliques, des huiles industrielles ainsi que des huiles de transmission. La production sera destinée non seulement à la couverture des besoins nationaux, mais aussi à l’exportation. C’est dans ce sens que le patron de Total Lubrifiants Algérie, M. Bernard Carbo a indiqué que « ce projet s’inscrit dans la stratégie de développement de Total Lubrifiants Algérie, qui depuis sa création en 2003, a connu une très forte croissance et a atteint une part de marché de près de 14% en 2016. Cette taille critique lui a permis d’investir près de 4.5 milliards de Dinars dans cette usine, respectant les meilleurs standards internationaux ».Cette unité devrait permettre la création de plus de 200 emplois directs et indirects. Il est utile de rappeler que le lancement de ce projet avait émaillé par de nombreux contretemps et reports, lesquels avaient conduit le ministre le ministre de l’Industrie et des Mines, M. Abdesselam Bouchouareb à hausser le ton, il y’a quelques, en intimant au groupe français, de lancer les travaux de réalisation au plus vite. Ce à quoi, certaines rumeurs évoquaient l’annulation du projet. Des turpitudes qui semblent aujourd’hui appartenir au passé.
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