70 sources thermales sur les 282 sources que compte l’Algérie ont été octroyées en concession à des investisseurs privés dans le cadre de la promotion du tourisme thermal, a annoncé le directeur des activités thermales au ministère de l’Aménagement du territoire, du Tourisme et de l’Artisanat, Djamel Alili. 8 stations thermales publiques sont actuellement en cours de modernisation et réorganisation, a-t-il rajouté.
Les sites thermaux octroyés, après étude des dossiers des investisseurs privés, sont situés dans 24 wilayas du pays dont Sétif, Guelma, Khenchla, Mila, Biskra, Ain Timouchent, Blida et Ain Defla, Saida, Tissemsilt, Djelfa, El Oued, Mascara, Tlemcen et Oran.
M. Alili, cité par l’APS, a appelé dans ce cadre à l’exploitation des sources thermales disponibles en Algérie pour la promotion du tourisme interne. Il a souligné que le pays dispose 282 sites thermaux, dont 61% sont des sources d’eau minérale naturelle au nord du pays et 39% des sources d’eau souterraine au sud du pays, selon des statistiques datant de 2015.
Le même responsable a indiqué que 30 projets touristiques thermaux d’un coût de plus de 12 milliards de Da sont en cours de réalisation. Il a affirmé que ces projets contribueront à la création de près de 2000 postes d’emploi.
Il a précisé dans ce contexte qu’environ 13 nouvelles stations thermales appartenant à des investisseurs privés ont été mises en exploitation récemment. Il a souligné l’intérêt accordé par le secteur du Tourisme à cette activité en facilitant l’investissement et l’octroi de crédits.
Modernisation de 8 stations thermales publiques
L’Algérie compte 8 stations thermales étatiques et 13 stations privées, outre les centres de thalassothérapie de Sidi Fredj et d’Oran.
M. Alili a rajouté que ces 8 stations appartenant aux pouvoirs publics sont en cours de « modernisation, de développement et de réaménagement ». Il s’agit des stations de Hammam Righa à Ain Defla, Guergour à Sétif, Bouhnifia à Mascara et Hammam Rabi de Saida, Salihine à Biskra, Hammam Debagh à Guelma et Hammam Bouhadjar à Tlemcen.
L’enveloppe allouée aux opérations de modernisation est estimée à 12 milliards de DA, inscrite au titre d’un budget de 70 milliards de DA destiné à la réhabilitation et la modernisation d’environ 65 établissements touristiques publics au niveau national.
Selon les statistiques, près de 500.000 personnes se rendent annuellement à ces établissements pour des soins ou pour des vacances. Environ 3 millions de clients par an ont été enregistré d’où, a-t-il dit, la nécessité de promouvoir ce type d’activité « importante et vitale » pour le développement économique au regard de son apport financier tout au long de l’année.