Tourisme en Algérie : TOP 5 des villes frontalières à visiter en bus à l’été 2024

Tourisme en Algérie : TOP 5 des villes frontalières à visiter en bus à l’été 2024

Géographiquement, l’Algérie a un avantage immense : c’est l’un des pays africains qui compte le plus de frontières. Plutôt pratique pour faire un tour à l’étranger sans avoir à parcourir la Terre entière ! Voici le Top 5 des villes frontalières que vous pouvez facilement visiter en bus cet été.

El Kala

À 87 km à l’est d’Annaba, sur la route de la Tunisie, El Kala vivait autrefois de la récolte du corail au large de ses côtes. La petite ville fut en réalité la première implantation française en Afrique du Nord puisque, en 1524, des commerçants marseillais ayant obtenu l’exclusivité de l’exploitation du corail créèrent dans la baie un comptoir pour faire concurrence aux Génois et aux Vénitiens. Après 1830, il fit tout naturellement partie des territoires conquis.

À LIRE AUSSI : Voyager à Mostaganem – été 2024 : les prix des hôtels et les meilleurs lieux à visiter

Lac Tonga

Lac Tonga au sein du parc national d’El Kala – @Hichemcky91 via Wikimedia Commons

Aujourd’hui, La Calle ou El-Kala est toujours aussi bondée en été et les touristes aiment se balader le long du petit port et de ses terrasses animées près de la jolie église de pierre blonde. Chaque année, au mois d’août, on célèbre encore le corail qui n’est presque plus récolté pour des raisons écologiques. C’est l’occasion de réunir pêcheurs, artisans et vendeurs de bijoux, notamment ceux d’Ath Yenni, qui vendaient des pièces ornées de ce corail aux couleurs riches. On y trouve également des objets en bois de bruyère, un ancien artisanat de la ville.

Tébessa

Au départ de Souk-Ahras, on pénètre dans la plus importante région minière du pays qui précède la frontière avec le Sud tunisien (Gafsa, Gabès, Djerba). Tébessa, l’antique Théveste, est remarquable pour abriter un riche ensemble archéologique. Autour de la ville courent des remparts érigés en 535 par un général byzantin qui les fit renforcer par treize tours. Parmi elles, un arc de triomphe majestueux dédié à Caracalla date de 214. Tout près, un temple du IIIe siècle abrite une collection de vestiges mis au jour dans la région.

À LIRE AUSSI : Sahara : les plus beaux parcs nationaux du désert algérien

Ruines romaines à Tébessa

Ruines romaines à Tébessa – Crédit : @Sofiane mohammed amri via Wikimedia Commons

L’amphithéâtre (IVe siècle) est tout aussi bien conservé, tout comme l’ensemble d’édifices blottis au pied de la basilique chrétienne. Les différentes chapelles, baptistères, catacombes et jardins étaient protégés par un mur d’enceinte autrefois, expliquant leur état de conservation remarquable.

Ghazaouet

Ghazaouet, de son vrai nom ” Djemaa el Ghazaouet “, est l’un des premiers ports de pêche d’Algérie. Située à 75 km de Tlemcen, la ville est célèbre pour ses sardines et ses anchois. Elle abrite également les vestiges de vieux forts berbères.

Fondée en 1845 par le maréchal Bugeaud, la petite ville (ex-Nemours) dont le nom actuel signifie ” conquête ” est protégée par des pentes couvertes de pins et de cyprès. Sa plage est surveillée par les “Deux Frères”, deux rochers qui émergent de l’eau et qui furent, sous l’époque romaine, le symbole de la ville qui s’appelait alors Ad Fratres.

À LIRE AUSSI : Voyager en été à Skikda : meilleurs lieux a visiter et budget à prévoir

L'ile des deux frères

L’ile des deux frères à Ghazaouet (Tlemcen)

Au fil des ans, Ghazaouet a connu un développement industriel important en faisant une des régions cotières les plus actives du pays. En empruntant la route côtière vers l’ouest, on aboutit à l’une des plus belles plages de la région : Marsa Bem M’Hidi, près de l’embouchure de L’oued Kiss.

Cette magnifique plage, qui est encore appelée Port-Say ou la Moscarda, se trouve si près de la frontière qu’elle partage son sable avec la plage marocaine de Saïdia. Sur le chemin, on peut également choisir de s’arrêter à Ouled Benaïl ou à Bieder.

Tindouf

Située à 1.460 km au sud-ouest d’Alger, Tindouf s’étend sur une superficie de 158.874 km², à la limite du Maroc (à l’ouest), de la RASD (au Sud-Ouest), de la Mauritanie et du Mali (au sud), se confortant ainsi dans une position géographique stratégique, à l’intersection des routes caravanières d’antan.

Ses merveilles, Tindouf les détient des multiples facettes que lui offre la nature. Son patrimoine matériel et immatériel, ses légendes et ses riches événements historiques en font véritablement une région de mystère et d’étonnement.

À LIRE AUSSI : Séfar : la cité perdue des “Djinns” au milieu du désert algérien

Paysages naturels Tindouf

Paysages naturels à couper le souffle à Tindouf

Témoin d’une civilisation millénaire, Tindouf regorge de sites historiques et archéologiques, mais se distingue aussi par certaines particularités, qui en font sa singularité par rapport aux autres villes du sud, dont nous citerons, à titre d’exemple, ses traditions, ses costumes, sa cuisine, son potentiel culturel et surtout la préparation du thé, incontestable rituel de la région.

Djanet

Djanet est la capitale du Tassili n’Ajjer. Elle est également la principale ville du Sud-Est du Sahara algérien. L’oasis fait partie de la wilaya d’Illizi en Algérie.

La localité a été peuplée par des chasseurs-cueilleurs il y a plus 100 siècles. Les Touaregs créèrent la ville de Djanet au Moyen Âge et le cheikh Amoud Ibn Mokhtar choisit alors l’oasis comme territoire. L’oasis de Djanet est nommée Fort-Charlet de 1915 à 1962, en mémoire au capitaine Édouard Charlet qui s’empara de Djanet le 27 novembre 1911.

Oasis de Djanet

Oasis de Djanet