La France demeure l’une des premières destinations pour les algériens, et ce, pour les touristes, les étudiants et les travailleurs. Il existe aussi une autre catégorie qui fait ses valises en direction de l’Hexagone, en l’occurrence, par dépit.
La France reçoit énormément d’algériens notamment dans le cadre de l’immigration estudiantine, on verra également une grande affluence de la part des familles pour des soins médicaux. En effet, n’ayant pas les moyens nécessaires en Algérie et la prise en charge adéquate pour certains cas délicats à l’instar des cancéreux, les algériens choisissent de partir en France pour ces soins. C’est d’ailleurs ce que démontre le bilan de l’Office français de l’immigration et de l’intégration (OFII) rapporté par le journal français Le Figaro, indiquant qu’en 2020, 26 000 personnes ont demandé un titre de séjour pour soins dont 2712 algériens qui représentent 10.4 % de ce chiffre.
La validité de ce titre diffère d’un cas à un autre et il peut être renouveler. L’Office français de l’immigration et de l’intégration (OFII) indique que le titre de séjour pour soins est accordé en priorité pour les diabétiques, les cancéreux, les séropositives, les personnes ayant des insuffisances rénales et les personnes faisant l’objet de greffe d’organes.
Il convient de noter que si le soin en question est disponible dans le pays d’origine et le demandeur n’a pas pu en bénéficier, il peut tout de même demander d’effectuer ces soins en France. Les préfets détiennent le dernier mot quant au refus ou l’acceptation de ces demandes.
Un état de santé grave éloigne l’expulsion
C’était l’histoire d’une petite fille algérienne qui était menacée d’expulsion avec son père, il s’agissait d’une cancéreuse au parcours affligeant qui s’est installé en France pour recevoir des soins pour son cas grave, à qui on a refusé de renouveler le titre de séjour.
La fille de 10 ans a une tumeur de la rétine avec un accélérateur du développement tumoral qui lui a ôté la vue et qui l’a mis dans un coma. Suite à quoi, son père a décidé d’aller la soigner en France. Alors que les autorités estimaient qu’elle pouvait recevoir les mêmes soins en Algérie, des documents ont attesté cela prouvant que son expulsion entraînera sans doute sa mort au vu de son cas compliqué par plusieurs éléments.
La petite fille continue de recevoir des soins en France après un nouveau titre de séjour qui lui a été accordé en août dernier notamment grâce à un comité de soutien.