Malgré son fort potentiel, le secteur du tourisme en Algérie souffre toujours. En effet, contrairement à ses deux voisins, l’Algérie accueille chaque année environs deux millions de touristes. Dont la plupart sont les membres de la diaspora.
Par ailleurs, l’un des facteurs qui freinent le secteur touristique en Algérie, la délivrance des visas. Un véritable problème, reconnu même par le ministre algérien du tourisme et de l’artisanat, en occurrence Yacine Hamadi. Ce dernier, dans de récentes déclarations aux médias, a reconnu la lourdeur de la procédure de l’octroi des visas vers l’Algérie.
Voyager en Algérie : des facilitations pour les touristes étrangers qui se rendent au Sahara
Selon El khabar, les autorités concernées par ces secteurs ont finalement décidé de mettre un terme ou du moins d’Alléger la lourdeur de cette procédure. Selon cette source, le ministère du tourisme et de l’artisanat aurait ordonné l’application de certaines facilitations pour promouvoir le tourisme saharien.
Il est question, du remplacement du visa traditionnel par un autre « simplifié ». Ce dernier concerne exclusivement les touristes étrangers qui se rendent dans le sud algérien. Par ailleurs, cette nouvelle se fera par étapes. En effet, les agences de voyages activant dans le tourisme saharien doivent fournir, à la direction régionale du tourisme et de l’artisanat, les listes des touristes concernés par leurs programmes.
Ce visa simplifié s’applique par l’intermédiaire des agences de voyage. Et est valable pour une durée minimum de dix jours, avec une possibilité de prolongation qui ne dépasse pas un mois. Par ailleurs, pour profiter de ce visa « simplifié », les touristes étrangers doivent fournir un dossier comportant un passeport dont la validité n’est pas inférieure à six mois, avec une copie des pages incluant des informations personnelles. Ce dossier doit également comporter une justification de la demande d’entrée, éditée par l’agence de voyage et du tourisme en question, rapporte la même source.
Selon cette dernière, le ministère a exclu certains touristes, de cette nouvelle mesure, notamment ceux en provenance de la Corée du Nord, l’Iran, la Palestine, l’Afghanistan, le Bangladesh. Mais aussi du Soudan, la Somalie, la Syrie et le Yémen.