En France, les harraga reçoivent une douche froide une fois arrivés. Ils se retrouvent livrés à eux-même dans les pires des conditions, sans foyer, sans famille et surtout sans moyens. Ces derniers tentent tant bien que mal de survivre dans ce pays étranger, sachant qu’ils ne peuvent pas travailler étant en situation irrégulière, ni bénéficier des aides.
Pour certains migrants clandestins, souvent des jeunes et même des adolescents, le chemin de la criminalité devient très tentant et très facile. Ils cambriolent, ils volent et ils agressent et une fois arrêtés, ils se retrouvent dans le fin fond puisque une fois leur peine purgée, ils seront automatiquement expulsés.
Pour les autres, des petits boulots les aident à survivre, notamment un trafic très connu et répandu, le trafic de cigarettes. Cela consiste à acheter des cigarettes à des prix cassés, pour les revendre à des tarifs beaucoup plus élevés évidemment « en noir ». Le journal La Dépêche rapporte l’arrestation d’un Algérien à Toulouse, avec près de 400 cartouches de cigarettes dans le coffre.
Un modus opérandi connu
Ce dimanche, l’Algérien en question a été appréhendé dans le quartier Bagatelle à Toulouse. Ce dernier transportait environ 400 cartouches de cigarettes pour les vendre, et ce entre Andorre et le centre ville de Toulouse, le quartier Arnaud-Bernard. L’Algérien a intrigué la police avec ses allers retours, sachant que sa méthode n’est pas inédite, elle est très fréquemment utilisée par les trafiquants qui y achètent les cigarettes à des prix cassés et tentent d’esquiver à la vigilance des douaniers en faisant le chemin inverse.
La brigade anti-criminalité a donc arrêté le “revendeur” en question. Il s’agit d’un Algérien de 41 ans, qui fait objet d’une obligation de quitter le territoire français (OQTF). Dans son véhicule, les forces de l’ordre ont trouvé près de 400 cartouches de la marque Philip Morris et Marlboro. Etant déjà connu par les services de la police mais aussi de la justice, l’Algérien est auditionné au commissariat.