Le Go-fast vu de loin peut paraître comme un moyen de transport aux pas d’Uber. Et pourtant, cela désigne un processus et une succession d’étapes permettant l’importation de grosses quantités de stupéfiants et de substances, notamment de la drogue. Cette méthode devient de plus en plus répandue en Europe, voire même en France.
Cela concerne principalement le cannabis. Plusieurs réseaux spécialistes en Go-fast ont été démantelés ces derniers temps en France. D’après les déclarations d’un membre de police rapportées par le Parisien. Ce sont des agents de niveau intermédiaire qui assurent le processus. Et ce depuis le producteur jusqu’au consommateur final.
Le go-fast débute en effet depuis le Maroc et passe par l’Espagne pour arriver en France. Le Fournisseur fait part de l’arrivée de la marchandise aux intermédiaires situés en Espagne. Ces derniers préviennent à leur tour les go-fasteurs pour recevoir leurs marchandises. Cette dernière opération se fait dans des lieux secrets loin des yeux de la police.
Un réseau de Go-fasteurs algériens démantelé à Gennevilliers
Récemment, dans les environs de Hauts-de-Seine; plus précisément à Gennevilliers. La police française a démantelé un réseau de go-fast spécialisé dans le trafic de drogue. Faisant partie de celui-ci, des algériens exerçant en famille dans les cités et les quartiers les plus proches de leur clientèle.
À l’issue de l’enquête menée par les services judiciaires en la matière; il a été dévoilé que ces dealers reçoivent un salaire de 5000 euros. De quoi séduire plus d’une personne à rejoindre le cercle des go-fasteurs de la région. Ceux-ci ne craignent même pas les peines instaurées par la justice française, qui peuvent toucher la barre des dix ans d’emprisonnement.
Un baron de la drogue franco-algérien interpellé à Casablanca
En effet, il s’agit bel et bien d’un franco-algérien recherché par Interpol. Cette dernière lui a attribué la notice rouge, en avril dernier. Âgé de 33 ans, Norredine.B a été interpellé par la police marocaine au niveau de l’aéroport de Casablanca, le vendredi 3 juin dernier.
D’après le communiqué de la police marocaine, ce franco-algérien entretient des liens avec un réseau international de trafic de drogue. Notamment en Belgique, en France et dans les Pays-bas. Disparu définitivement de l’horizon, ce prévenu a l’habitude de masquer ses traces. Cependant, les services compétents sont parvenus à le suivre, et ce en 2018 à Havre et en Grenoble, une année plus tard.
Par ailleurs, sa dernière opération date de juin 2021, notamment aux environs de Lyon, avant de disparaître définitivement. Et ce grâce aux ressources et aux faux papiers dont il dispose.