En France, certains migrants en situation irrégulière, dont des Algériens, ont été mêlés dernièrement à plusieurs affaires liées au vol, à la drogue, ou même au meurtre.
La dernière affaire enregistrée, était à l’est de la France, exactement dans la région de Metz, où un Algérien sans-papiers, utilisait des migrants clandestins, dont des Algériens, pour le trafic de stupéfiants, a-t-on appris du journal français Lorraine Actu.
En effet, la même source a rapporté que le parquet du tribunal de Nancy a été alerté, suite à des activités suspectes de ces sans-papiers, où une enquête a été immédiatement ouverte.
Après enquête, il s’est avéré qu’un individu, d’origine algérienne, était à la tête d’un réseau international qui transportait des étrangers provenant de l’Allemagne, d’Autriche ou de Hongrie en direction de la France. Le même réseau se livrait également au trafic de stupéfiants et avait recours à de faux documents de séjour.
Cet Algérien âgé de 37 ans, en situation irrégulière, est accusé d’être impliqué dans deux affaires, à savoir le trafic de migrants et de stupéfiants, a précisé la même source.
Cinq autres personnes interpellées
Outre ce mis en cause, d’autres personnes ont été interpellées le 28 septembre dernier. Il s’agit de ses deux complices Algériens âgés de 25 et 40 ans, sa compagne et sa belle-mère de nationalité française, ainsi qu’une autre femme qui hébergeait les étrangers en situation irrégulière.
» Pour ce qui est de la logeuse, une femme âgée de 56 ans, de nationalité française et qui vit des biens mis en location, celle-ci a été mise en examen et placée sous contrôle judiciaire. Elle obéit désormais à l’interdiction de se rendre à son domicile rue des Sœurs Macarons ainsi que dans le quartier Saint-Nicolas « , a indiqué la source.
Il convient également de préciser que le ressortissant algérien en question perçoit le RFS (revenu de solidarité active), une prestation sociale qui assure aux personnes sans ressources un niveau minimum de revenu. Ce dernier a été placé en détention provisoire, et ce, après avoir reconnu la quasi-totalité des faits qui lui ont été rapprochés.