La brigade de protection du patrimoine culturel relevant du groupement territorial de la Gendarmerie Nationale de la wilaya d’Oran a réussi à démanteler une bande criminelle spécialisée dans le trafic de pièces archéologiques de valeur historique.
Selon les informations rapportées par l’Agence officielle, la brigade de protection du patrimoine culturel relevant du groupement territorial de la Gendarmerie Nationale d’Oran a démantelé une bande criminelle œuvrant dans la commercialisation de pièces archéologiques de valeur historique.
« La section de recherches et la brigade de protection du patrimoine culturel relevant du 2ᵉ commandement régional de la Gendarmerie Nationale ont réussi à arrêter deux (2) individus, âgés entre 33 et 42 ans, originaires de la wilaya de Tiaret, pour leur implication dans cette affaire », a indiqué la même source.
En effet, les deux mis en cause « effectuaient des fouilles non-autorisées au niveau des sites archéologiques par l’utilisation de livres anciens et de signes de charlatanisme ».
Récupération de nombreux objets utilisés dans le charlatanisme
L’opération, qui a fait suite à l’exploitation d’informations parvenues aux autorités compétentes, s’est soldée par « la récupération de nombreuses pièces, dont deux (2) statuettes de la reine égyptienne Nefertiti, une statuette en bronze de divinité africaine, 97 pièces de monnaie dont 87 pièces en argent remontant à l’État alaouite (Maroc), deux pièces en or remontant à l’État des Aghaliba, quatre pièces de monnaie romaines et une médaille romaine ».
Mais aussi « des pièces en argent remontant à l’époque des Almohades (Mouahidine), trois pièces de monnaie modernes de Thaïlande, de France et du Maroc, deux boules en marbre appelées œil du serpent, utilisées dans le charlatanisme, ainsi que deux livres très anciens de grande valeur (Chems mâarif koubra) ».
« La cellule de communication de ce corps de sécurité a estimé la valeur de ces objets à près de 31,47 millions de dinars », a souligné la même source concluant que « les deux suspects seront présentés devant la justice, à l’issue de l’enquête qui se poursuit ».