Un nouveau drame de l’émigration clandestine s’est produit au large des côtes algériennes. Un bateau transportant des migrants clandestins a chaviré au large de Jijel, causant la mort de cinq personnes, tandis que plusieurs autres ont été secourues par les autorités locales.
Un naufrage tragique au large de Bazoul
Dans la nuit du lundi au mardi, un groupe de migrants clandestins, communément appelés harraga, a tenté une traversée périlleuse en mer Méditerranée.
Leur embarcation a connu une panne mécanique, provoquant son chavirement au large de Bazoul, à Jijel. Malheureusement, cinq personnes ont perdu la vie, tandis que d’autres ont été rejetées par les vagues à proximité du port de Djendjen.
Les secours, alertés rapidement, ont déployé d’importants moyens pour récupérer les survivants et prendre en charge les victimes.
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Les autorités ont confirmé que 16 migrants d’origine africaine, probablement somalienne (14 hommes et deux femmes), ont pu être secourus.
Ils ont été immédiatement transférés vers l’hôpital de Jijel pour subir des examens médicaux et recevoir les soins nécessaires.
Le wali de Jijel, Ahmed Meqlati, accompagné des forces de sécurité, a supervisé personnellement l’opération de sauvetage.
Toutes les ressources humaines et médicales disponibles ont été mobilisées pour offrir une prise en charge optimale aux survivants.
Une tragédie qui rappelle les dangers de l’émigration clandestine
Ce drame met une fois de plus en lumière les risques énormes auxquels s’exposent les harraga dans leur quête d’une vie meilleure.
Les traversées clandestines en Méditerranée, souvent effectuées à bord d’embarcations de fortune, s’accompagnent d’un danger de mort omniprésent.
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Les conditions météorologiques, les pannes mécaniques et l’absence d’équipements de sécurité transforment ces voyages en véritables pièges mortels.
Les autorités appellent une nouvelle fois à la sensibilisation et à la lutte contre ce fléau qui ne cesse de faire des victimes parmi les jeunes et les migrants en quête d’espoir.