Le premier responsable de la wilaya de Sétif, lors d’une visite de travail pour s’enquérir de l’état d’avancement des travaux de réalisation du tramway de Sétif, a insisté sur la nécessité de livrer le projet dans les délais prévus, avant la fin de l’année 2018. En effet, pour un coût de 285 millions d’euros, le projet qui s’étend de la station principale à la cité Brarma appelée communément SNTR jusqu’à l’ouest de la ville à la cité El Bez connaît un avancement appréciable des travaux, estimé à un taux de 50%.
Par ailleurs, selon des techniciens, les travaux de transfert des différents réseaux qui se déroulent dans de très bonnes conditions ont atteint près de 95%. Le wali de Sétif, Mohamed Bouderbali a aussi insisté sur la nécessité d’achever les travaux au centre-ville, à savoir le tronçon longeant les rues du 8-Mai 1945 et du 1er-Novembre 1954 avant l’hiver afin de ne pas causer de désagréments qui pourraient gêner le déplacement des citoyens. Sur un autre volet, le wali n’a pas manqué de souligner qu’il faut prendre en considération le côté esthétique, urbanistique et environnemental du projet lors de la phase de finition, tout en demandant d’utiliser les produits locaux dans la réalisation. “Nous avons des produits de très bonne qualité et qui sont disponibles au niveau local.
Il faut les utiliser”, dira M. Bouderbali. Il est à noter que les différentes directions de wilaya ainsi que l’APC de Sétif ont été sommées d’accompagner davantage la société turque chargée de la réalisation pour entamer, en parallèle, d’autres travaux de réhabilitation afin de gagner du temps et du coup faciliter le travail des entreprises pour être dans les délais impartis. Le chef de l’exécutif a aussi profité de cette sortie pour s’excuser des désagréments causés aux citoyens en les remerciant pour leur compréhension et leur patience tout en laissant entendre qu’en toute chose, il faut considérer la fin. Il est à rappeler que les commerces, notamment au centre ville ont été très affectés durant la période des travaux. Le stationnement au centre ville est devenu un véritable parcours du combattant.