Le personnel du tramway d’Oran, sommé par sa Direction de reprendre le travail, après que la justice ait jugé la grève illégale, fait la sourde oreille. Mécontents de cette décision, et faisant fi avec leur syndicat de tous les appels à la raison, ils continuent à camper sur leur position.
Les prestations et la sécurité des usagers ne sont plus assurées dans les lignes en activité, le contrôle des billets est lui aussi inexistant. Devant cette situation anarchique, beaucoup d’usagers habituels ont commencé à bouder l’utilisation du tramway, en particulier la ligne Oran Senia.
Pis encore, des conducteurs d’autobus immobilisent leurs engins au milieu des rails, faisant fi des interdits en bafouant le code de la route. La direction du transport de la wilaya, interpellée par la presse à plusieurs reprises, semblait démunie pour venir à bout des récalcitrants.
Ruée sur les plages sans présence sécuritaire
Dès mi-mai, la chaleur de l’été s’est installée sur la côte Ouest. De Mostaganem à Mers Ben Mhidi, toutes les plages sont prises d’assaut en l’absence des surveillants de baignade (Protection Civile) qui, comme chaque année, tardent à s’installer dans les plages. Les estivants se comptaient par centaines déjà, courant des risques réels sans surveillance.
La protection civile, se doit d’avancer son programme estival et également inclure des plages qui n’étaient pas sous surveillance les années précédentes ce qui a eu pour conséquences un grand nombre de victimes noyées et disparues en mer, faute de présence des moyens de secours (personnel, zodiacs, ambulances …)