Accablant et saisissant le constat que fait l’ancien ministre et homme politique Noureddine Boukrouh sur le transfert des patients algériens à l’étranger.
Dans une tribune publiée sur sa page Facebook, l’ancien ministre Noureddine Boukrouh, a déploré un transfert ‘’sélectif’’ des patients algériens à l’étranger.
Dans un texte intitulé ‘’Les Algériens : égaux devant la mort et inégaux dans la vile’’, Noureddine Boukrouh a tiré à boulets rouges sur le gouvernement, concernant sa politique qu’il a qualifié d’’injuste’’ ’, en ce qui concerne le transfert par l’État des patients algériens à étranger.
La plume acerbe de Boukrouh s’en est pris violemment au gouvernement, accusant ce dernier de » Discrimination » dans le choix des patients à prendre en charge par l’état, mettant en avant l’exemple du comédien Salah Aougrout actuellement en soins en France, et le Défunt Souleymane Bekhlili décédé il y a deux jours dans un Hôpital à Alger.
« Deux personnages célèbres qui ont longtemps amusé et diverti le commun des Algériens, l’un par ses sketches, ses mimiques et ses répliques, nommé Salah Ougroute, l’autre avec des questions de culture générale posées dans la rue aux passants et récompensées par un anneau en or en cas de réponses justes, Souleymen Bakhelili, sont tous deux tombés malades il n’y a pas longtemps ».
Cette discrimination ne fera qu’augmenter le sentiment d’injustice
L’ex-ministre du Commerce de 2002 jusqu’à 2004 Noureddine Boukrouh a fait allusion, à la prise en charge de l’État de santé de Salah Aougrout et pas celle de Souleymane Bekhlili, évoquant le premier, Boukrouh a écrit, » ‘Si le choix était donné en aparté à chacun des 45 millions d’Algériens, je ne crois pas qu’il s’en trouverait un qui refuserait d’être à la place du président ou de l’artiste Salah Ougroute que j’adore personnellement, tant il a su incarner l’Algérien réel dans les divers rôles qu’il a joués’’.
Pour ce qui est du cas de Souleymen Bakhelili, il a ajouté, »Devenu journaliste à la retraite qui a aspiré à succéder à Bouteflika en 2019, Bakhelili a contracté le Covid 19 (je refuse de dire et fut hospitalisé dans un grand hôpital d’Alger hérité de la période coloniale’’ .
‘’Scandalisé par la mauvaise qualité de sa prise en charge médicale mais, surtout, blessé de n’avoir pas été jugé l’égal du président ou du comédien Swilah encore en soins à l’étranger, il poussa un cri de détresse et de révolte qui traversa les murs de l’hôpital avant de décéder, laissant le pays plus indécis que jamais sur quoi penser de tout ça, des stupides conséquences d’une sidérante inconséquence du pouvoir en toutes choses’’.
Le fondateur du Parti du renouveau algérien (PRA)ne s’arrête pas là. Il pousse encore le bouchon plus loin en parlant de l’illégitimité du parlement Algérien, » Le parlement élu par 4% du corps électoral comme vient de le reconnaître le journal officiel, l’Algérie du monde à l’envers où la folie a pris la place de la logique, Djouha et la « chèvre qui vole » (« Maaza wa law tarat »), tout ça c’est du pareil au même, kif kif… ».