Les accidents de la route sont une cause de mortalité des plus importantes en Algérie. Derrière ce phénomène relativement nouveau dans la société algérienne, se cachent plusieurs causes, que le ministère de transport tente de déchiffrer.
Le ministre du transport, Aissa Bekkai, invité à une émission d’Echourouk TV, s’est penché sur cette problématique qui fait plusieurs morts chaque jour. Il a notamment indiqué que son département a émis une proposition : la suppression du « retrait de permis ».
Cette procédure, jugée trop bureaucratique, est censée laisser place à d’autres, qui devraient toutefois se montrer plus dissuasives à l’encontre des citoyens ayant commis des infractions dangereuses du code de la route.
Durcir les peines
Pour le ministre du Transport, le retrait de permis est une procédure qui n’a pas montré de résultats. Les chiffres des accidents de la route restent élevés, et connaissent même une augmentation ces dernières années.
Bien que la suppression de cette procédure ne soit pour l’heure qu’une proposition, le ministre a souligné quand même qu’elle pourrait être remplacée par des peines plus endurcies et dissuasives.
Selon le premier responsable du secteur du transport, cela veut dire que l’amende actuelle, qui équivaut à un retrait de permis de conduire, sera au moins doublée.
Cette solution émise par le ministère du Transport est encore au stade de proposition, précise le ministre. Il ajoute qu’une étude est lancée à ce sujet au niveau de plusieurs services de sécurité (police et gendarmerie) pour savoir à quel niveau le retrait de permis empêche les accidents de la route.