Le gouvernement avait lancé le 23 septembre dernier un appel aux opérateurs privé pour investir dans le secteur du transport aérien et maritime. Jugé très stratégique et important, ce projet paraissait en effet dans le plan d’action du gouvernement.
« L’investissement est désormais ouvert, notamment pour certains secteurs, jusque-là interdits, dont le secteur du transport maritime et le transport aérien. Ces derniers sont actuellement autorisés officiellement », avait déclaré le Premier ministre Aïmene Benabderrahmane.
À cet effet, de nombreux dossiers d’investissement ont été déposés au niveau du ministère des Transports, qui vient de donner le feu vert pour 16 projets. C’est ce qui a été annoncé ce mardi 2 novembre 2021, par le premier responsable du secteur aérien.
Aissa Bekkai a en effet déclaré lors de son intervention sur la chaine de télévision privée Echorouk que sur les 28 dossiers étudiés par son département, seulement 16 ont été retenus.
Il s’agit de 9 accords de principe accordés en faveur de projets dans le domaine de l’aviation civile, mais aussi 7 autres dans le domaine du transport maritime des personnes et marchandises. Ainsi, les différents investisseurs algériens, étrangers ou mixtes peuvent passer à l’action dès l’obtention de l’accord de principe.
« Les prix pratiqués par Air Algérie sont exagérés »
Par ailleurs, le ministre n’a pas manqué de s’exprimer sur Air Algérie dont la situation financière se dégrade de plus en plus. C’est pourquoi, la compagnie aérienne nationale ne cesse de s’attirer les foudres des Algériens.
Que cela soit pour les vols internationaux ou intérieurs, les prix demeurent excessivement chers et « ne conviennent pas au pouvoir d’achat du citoyen », estime le ministre du Transport.