Dans une session récente, la Commission des finances et du budget de l’Assemblée populaire nationale en Algérie a marqué des avancées significatives dans le secteur du transport et de l’urbanisme.
Le rapport complémentaire sur le projet de loi de finances 2024, détaillant les propositions des députés, a retenu l’attention, soulignant des changements majeurs concernant les lignes de bus.
Les autobus de moins de 5 ans autorisés à l’importation
La proposition phare adoptée par la Commission concerne l’autorisation accordée aux exploitants de transport en commun d’importer des autobus de moins de 5 ans. L’article 110 révisé spécifie clairement cette mesure, mettant en avant les impacts néfastes des parcs d’autobus vieillissants sur les services et l’environnement.
En effet, la moyenne d’âge des autobus circulant en Algérie est de 15 ans, et la plupart sont un état déplorable, souligne un représentant du projet.
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Cependant, la Commission a rejeté d’autres propositions, notamment celles visant à prolonger les procédures de conformité des bâtiments selon la loi 08-15. Les élus de la Commission ont également écarté les amendements liés à l’importation de véhicules de moins de 3 ans par la communauté algérienne à l’étranger, arguant des dispositions des accords internationaux.
Vers l’augmentation de l’allocation touristique ?
Dans un autre registre, la Commission a recommandé des ajustements financiers, tels que l’augmentation des montants accordés pour les voyageurs (allocation touristique). Une bonne nouvelle pour les amateurs de voyage algériens, qui ne peuvent bénéficier à ce jour que d’environ 100 euros par personne et par an d’allocation.
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De plus, elle a plaidé pour l’accélération de la préparation d’un projet de loi sur la fiscalité locale afin de renforcer les ressources financières des collectivités locales.
Ces décisions, qui seront soumises au vote lors de la séance plénière, démontrent une volonté d’orientation vers une modernisation du secteur du transport et un accent sur la rénovation urbaine en Algérie.
