Le ministre a annoncé la conclusion d’un accord du genre entre l’entreprise algérienne Sapta et l’italienne Rizzani.
«3000 entreprises privées et 50 autres publiques existantes, quelque 2000 km d’autoroutes réalisées ou en cours de l’être, 23.000 km de nouvelles routes ouvertes à la circulation, un grand nombre d’ouvrages d’art et d’infrastructures portuaires et aéroportuaires finalisées ou réhabilitées», tels sont les chiffres sur lesquels le ministre des Travaux publics s’est appuyé pour mettre en exergue la profonde évolution que le secteur dont il a la charge a connu depuis 1999. Mais, surtout, les retombées de celle-ci sur le développement économique du pays.
Tout en soulignant que l’essor qu’a connu, ces dernières années, le secteur des travaux publics a créé les conditions nécessaires au développement économique du pays, Abdelkader Ouali n’a pas hésité à affirmer que cette évolution générale de l’Algérie la prédispose à être, dans un proche avenir, «un pôle de développement, rayonnant sur la Méditerranée et l’Afrique, appelé à capter un volume important d’investissements étrangers».
C’est, à l’évidence, pour souligner davantage ce lien entre le développement du secteur des travaux publics et celui – plus global du pays – que «le choix du thème «Les infrastructures de base, un vecteur de développement économique», à savoir de la 13e édition du Salon international des travaux publics, a été retenu.
Une manifestation qu’il a inaugurée hier, en présence de son homologue italien dont le pays en est l’invité d’honneur, avec 43 entreprises présentes, sur les 167 étrangères, représentant 12 pays, qui prennent part à ce salon. Une participation que Abdelkader Ouali a qualifiée de positive. Et ce, pour au moins deux raisons, a-t-il dit: «Elle renforce la dimension internationale dudit salon et s’inscrit dans la vision du ministère prônant, dans l’objectif d’assurer celui du secteur en entier, le développement du partenariat avec des entreprises étrangères».
Et à ce propos, le ministre a annoncé la conclusion, la veille de l’ouverture de la 13ème édition du Salon international des travaux publics, d’un accord du genre entre l’entreprise algérienne Sapta et l’italienne Rizzani de Eccher portant sur «la création d’une société mixte de réalisation d’ouvrages d’art et d’éléments entrant dans une telle réalisation». Un accord qui comporte également un volet formation puisqu’il prévoit, a-t-il précisé, «l’ouverture d’un espace de formation dans les métiers liés à l’entretien des infrastructures de base».
En abordant ce volet, le ministre des Travaux publics a déclaré qu’il constitue une des préoccupations essentielles de son département: «Il ne s’agit pas de construire seulement mais il faut également veiller à préserver ce qui l’a été», a-t-il poursuivi dans ce sens, non sans souhaiter voir le partenariat avec les entreprises étrangères prendre également en charge ce volet.
Un partenariat qu’il dit être en bonne voie comme le souligne, a-t-il précisé, la participation étrangère susmentionnée. Une participation couplée à celle des 193 entreprises, publiques et privées algériennes qui a permis le saut qualitatif qu’a connu cette année le salon en question.