Depuis quelques mois, l’Algérie a procédé à une ouverture partielle de ses frontières aériennes. L’immense majorité n’a pas pu rejoindre le pays à cause de la rareté des vols et la cherté des billets. Tandis que certains attendent l’application des récentes décisions du gouvernement concernent l’augmentation des vols, d’autres plaident pour une réouverture des frontières maritimes.
C’est le cas de l’ancien député de l’émigration Samir Chaabna qui a appelé les autorités algériennes, lors de son intervention à la chaine Ennahar, à rouvrir les frontières maritimes. Tout en saluant la nouvelle décision du gouvernement concernant le renforcement des dessertes aériennes, Samir Chaabna pense qu’il est temps de penser au retour des traversées maritimes dont personne ne peut nier l’importance.
Pour lui, plusieurs facteurs sont favorables à la réouverture ds frontières maritimes. D’un côté, plusieurs voyageurs algériens souhaitent rejoindre le pays par voie maritime afin de pouvoir apporter leurs véhicules. D’un autre côté, le car-ferry dispose d’une clinique médicale ce qui permettra d’effectuer les testes de dépistage nécessaire. Autre facteur favorable à la reprise des traversées maritimes, il s’agit de l’acquisition du nouveau navire Badji Mokhtar 3 qui est doté de plusieurs nouvelles fonctionnalités.
Pourquoi pas une répartition des taches entre Air Algérie et Algérie Ferries ?
Selon l’hôte de la chaine Ennahar, la reprise des activités maritimes pourrait énormément aidé la compagnie nationale Air Algérie qui ne peut pas satisfaire toute seule la forte demande de la diaspora algérienne. Ainsi, la plupart des vols se font depuis Paris ce qui a marginalisé les autres villes notamment celles du Sud à l’instar de Marseille.
Enfin l’ancien député, qui reste très convaincu de la nécessité de rouvrir les frontières maritimes, appelle les autorités à prendre considération la communauté algérienne établie au sud de la France.
