Les faits de cette affaire remontent à l’année 2017 où l’accusé principal et son complice ont été arrêtés à bord d’un véhicule à Oued El Kheir. Après la fouille de la voiture, les gendarmes ont découvert une somme d’argent d’un montant de 80 millions de centimes, dissimulée dans le moteur du véhicule. Le mis en cause, âgé de 48 ans, originaire de la ville d’Alger, courtier de métier, habitait la ville de Relizane et a déclaré avoir juste loué un logement à des Africains, qui l’ont abandonné par la suite et a été si surpris de découvrir tout un lot d’équipement d’informatique et des sommes d’argent en faux billets. Présenté à la barre en date du lundi 17 décembre 2018 pour répondre aux délits qui lui sont reprochés, l’inculpé nia en bloc les faits, et affirma que les faux billets qu’il avait à bord du véhicule, provenaient du logement qu’il a loué aux Africains et qu’il tentait de remettre à un ami résidant à Oued El Kheir pour les remettre aux services de sécurité . Quant à son complice, il déclara au tribunal qu’il est un proche du faux-monnayeur et qu’il l’accompagnait juste pour se rendre auprès de son fils malade à Oran. Intervenant, le procureur de la république souleva la gravité des faits, qui nuisent abondamment à l’économie nationale et a requis contre le malfaiteur, une réclusion criminelle d’une vingtaine d’années. Prononçant son verdict, le tribunal criminel condamna le faux-monnayeur à une réclusion de dix années et relaxa son complice pour sa non-implication matérielle de cette affaire, si nuisible au trésor public et à l’économie nationale.
Le tribunal criminel près la cour de Mostaganem a eu à traiter dans l’une de ses dernières audiences de sa première session, d’une affaire sur la mise en circulation de faux billets de banque à travers le territoire national, en condamnant le principal accusé à une réclusion criminelle de 10 années.
Riad