Tribunal criminel de sidi Bel Abbès, Poursuivi pour homicide volontaire, il est acquitté

Tribunal criminel de sidi Bel Abbès,  Poursuivi pour homicide volontaire, il est acquitté

La victime H. K., 67 ans, éleveur de son état, en galante compagnie nocturne, a été mortellement agressée par trois individus. Il sera blessé avec un couteau de cuisine au niveau de la jambe, puis roué de coups de bâton, dont deux fatals

portés à la tête.

Le tribunal criminel près la cour de Sidi Bel- Abbès a acquitté J. L., 47 ans, poursuivi pour homicide volontaire avec guet-apens et vol avec arme à feu. La représentante du ministère public a, quant à elle, réclamé la réclusion criminelle à perpétuité, alors que l’avocat de la défense a plaidé l’innocence de son mandant. Pour sa part, la partie civile a estimé que l’enquête préliminaire a été incomplète, déplorant de ce fait l’absence à l’audience des deux complices du mis en cause. Et d’ajouter que cette affaire “regorge” de beaucoup de secrets et d’arrière-pensées. Cette affaire a déjà été jugée, et le mis en cause condamné, en 2010, à 15 ans de réclusion criminelle. Les faits remontent à la nuit du 11 août 2009, au lieu-dit Sedra, relevant de la commune de Zeroual (17 km à l’est du chef-lieu de wilaya), lorsque la victime H. K., 67 ans, éleveur de son état, en galante compagnie nocturne, a été mortellement agressé par trois individus. Il sera blessé avec un couteau de cuisine au niveau de la jambe, puis roué de coups de bâton, dont deux fatals portés à la tête. Selon les déclarations rapportées durant l’audience par la compagne de la victime, qui a reconnu l’auteur présumé du crime (J. L.), ce dernier en est venu aux mains avec H. K. avant de se saisir de la canne de la victime et lui asséner deux coups mortels à la tête. Aussitôt, témoignera-t-elle, J. L. s’est emparé d’une grande somme d’argent que portait sur lui H. K., des clefs de sa voiture de marque Hilux, de ses bijoux à elle, et prit la fuite avec ses acolytes, la laissant ligotée et la victime gisant par terre. À la barre, le mis en cause a nié les charges retenues contre lui, expliquant qu’il ne connaissait pas la victime et qu’il était absent au moment où le crime a été commis.

A. B