Tribunal Dar El Beida : Rachid Nekkaz risque 5 ans de prison ferme

Tribunal Dar El Beida : Rachid Nekkaz risque 5 ans de prison ferme

L’affaire de l’activiste politique et candidat à l’élection présidentielle d’avril 2019 vient de refaire surface au niveau du tribunal de Dar El Beida. Le parquet a rendu ce lundi son réquisitoire dans l’affaire le concernant.

En effet, le procureur général près le tribunal criminel de première instance de Dar El Beida a requis une peine de 5 ans de prison ferme assortie d’une amende de 200 000 DA contre l’activiste politique Rachid Nekkaz.

L’affaire en question concerne les chefs d’inculpation « d’incitation de citoyens », « empêchement des citoyens d’accomplir le droit électoral à travers un plan prémédité destiné à être appliqué sur le territoire de la République », rapporte le quotidien Echorouk.

L’audience a eu lieu sur convocation directe devant le tribunal criminel, conformément à la décision de renvoi sur la base des accusations d’incitation de citoyens à l’empêchement des élections et à l’affrontement avec les éléments de la police.

Il est également accusé d’incitation des Algériens « à porter les armes contre les parlementaires s’ils votent la loi sur les carburants, et ce, via une vidéo en direct sur sa page Facebook », ajoute encore la même source.

« Un simple discours politique codé », selon Nekkaz

Pour sa part, Rachid Nekkaz a considéré ses déclarations comme étant « un simple discours politique codé », n’impliquant aucun appel à la violence. Il a également accusé plusieurs parties d’avoir truqué la vidéo afin de l’impliquer et de l’emprisonner.

Le 21 décembre, le juge d’instruction près le tribunal criminel de première instance de Dar El Beida à Alger avait entendu les déclarations du militant politique Rachid Nekkaz, pour boucler les procédures d’instruction dans le dossier.

Pour rappel, l’activiste politique Rachid Nekkaz a quitté, en février dernier, la prison d’El Bayadh, au sud-ouest du pays, bénéficiant de la grâce présidentielle, annoncée la veille par Abdelmadjid Tebboune.