Tricastin : les 29 militants de Greenpeace arrêtés, Hollande défend le nucléaire

Tricastin : les 29 militants de Greenpeace arrêtés, Hollande défend le nucléaire

Les 29 militants de Greenpeace qui ont pénétré dans la centrale nucléaire du Tricastin, dans la Drôme, lundi 15 juillet, pour demander sa fermeture ont été interpellés, et risquent des « sanctions pénales plus lourdes », selon le ministère de l’intérieur, qui affirme que les « zones sensibles » de la centrale, « notamment les salles de commande », n’ont pas été visitées par les militants. Une information confirmée par l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN).

« C’est une action médiatique qui ne représente pas de danger pour la sécurité des installations », a insisté le porte-parole du ministère de l’intérieur, Pierre-Henry Brandet, ajoutant que les militants, « répartis en trois groupes »« ont été immédiatement détectés ».



Très tôt lundi, montant sur les infrastructures entourant les réacteurs, les militants y avaient déployé deux banderoles et avaient également projeté sur la structure de la centrale des messages tels que « Tricastin accident nucléaire »« Hollande, président de la catastrophe ? » ou « Prêt à payer le prix ? ».

« HOLLANDE, PRÉSIDENT DE LA CATASTROPHE ? »

Sur son site, Greenpeace explique que cette action vise à demander à M. Hollande d’« annoncer la fermeture de la centrale du Tricastin, parmi les cinq plus dangereuses de France »« Greenpeace veut pointer du doigt toutes les failles de sécurité dans la production d’énergie nucléaire », a expliqué Isabelle Philippe, la chargée de communciation de l’ONG, rappelant que, selon le classement de l’organisation écologiste, « Tricastin est une des centrales les plus dangereuses, une des cinq à fermer en priorité, notamment du fait des fissures du réacteur 1 ».