Sur les 400 salles de cinéma que compte l’Algérie, 95 % sont fermées et non exploitées. C’est bien là le triste constat fait par le ministre de la Culture, Azzedine Mihoubi, ce dimanche à Oran. Ce dernier a qualifié de « problématique » la cessation d’activité de ce grand nombre de salles de cinéma. Optimiste ou bien démagogue, le ministre a souligné que c’est « Une problématique qu’il faudrait traiter afin de reconquérir le public ».
Fermés la plupart depuis les années soixante, ces salles, M. Mihoubi veut les rouvrir. comment ? en les modernisant et en les équipant d’appareils de projection dit-il. Il a estimé que la relance des festivals cinématographiques dans différentes régions du pays constitue un des éléments incitatifs pour la réhabilitation des salles de cinéma, citant comme exemple le festival international d’Oran du film arabe qui a permis la réfection et la modernisation de trois salles de cinéma (« Maghreb », « Saada » et la cinémathèque d’Oran).
Il s’est engagé, en visitant ces dernières, à faire d’Oran un pôle de cinéma national par excellence et une capitale du cinéma arabe en la dotant d’autres salles de cinéma répondant aux normes internationales.
Bon courage Monsieur le ministre ! (photo: vue de la salle « Le Shangaï » à Béjaia)